Honda Jazz : l’hybride sous son meilleur jour
Proposée uniquement avec une motorisation hybride, la nouvelle Honda Jazz frappe fort. Sobriété confort, douceur : une surdouée silencieuse qui va faire du bruit
Quoi de neuf ?
Évacuons d’emblée le sujet qui fâche. Avec son physique passe-partout, la Jazz 4 ne fait pas tourner les têtes. Aussi discrète que talentueuse, cette citadine hybride est pourtant pétrie de qualités. A l’image du jeune pilote français de F1 Pierre Gasly au volant de l’Alpha Tauri à moteur Honda au Grand Prix de Monza, la nouvelle Jazz grimpe d’entrée sur la première marche du podium des petites hybrides. Honda, qui ambitionne de vendre 100 % de véhicules électrifiés (hybrides et électriques) dès 2022 en Europe a particulièrement soigné sa copie en dotant la Jazz d’une technologie très aboutie associant un moteur 1.5 essence et deux blocs électriques.
À bord
En glissant son fessier dans la nouvelle Jazz, on se dit que la mode des monospaces avait finalement du bon. Large surface vitrée, espace généreux, sièges élégants et bien dessinés : l’habitacle est particulièrement accueillant. Moderne aussi, avec ce bel écran digital de 9 pouces et cette instrumentation à la fois complète et lisible. Mention très bien pour la finition, en net progrès. Plébiscite pour les fameux sièges magiques chers à Honda qui permettent d’obtenir un plancher parfaitement plat, dégageant ainsi un volume de coffre exceptionnel.
Côté finances
Vendue à partir de 21 990 € avec un équipement très fourni dès la version de base Elégance, la nouvelle Jazz est bien armée face à ses deux grandes rivales, les nouvelles Toyota Yaris hybride (à partir de 20 950 € )et Renault Clio E-Tech (à partir de 22 600 €). Des offres de location sont proposées en ce moment à partir de 199 € par mois. Sûr de ses produits, Honda garantit ses moteurs dix ans.
La Jazz est également disponible en version Crosstar aux faux airs de baroudeuse. A partir de 27 090 €.
Au volant
Une voiture électrique côté pile en ville, une auto normale sur route : la promesse de base de la technologie hybride a rarement été aussi bien tenue qu’avec la Jazz. Un système vertueux pour l’environnement, appréciable pour sa douceur et son silence, mais aussi et surtout avantageux pour le porte-monnaie. A son volant, on se demande parfois si la jauge n’est pas bloquée. Et pour cause ! En usage courant, la consommation n’excède pas 4,5l/100. Elle peut même tomber encore plus bas sur des parcours très urbains. Particulièrement sobre, la Jazz n’est pas molle pour autant. Bien au contraire. Elle se montre simplement moins à l’aise lors des accélérations franches qui ont tendance à faire brailler son petit moteur. Si le comportement routier, un brin balourd, n’appelle pas de remarque particulière, le freinage se montre moins difficile à doser que sur d’autres hybrides. Côté équipements de sécurité, la Jazz peut en remontrer à nombre de berlines premium. En finition haute, rien ne manque, de l’aide au maintien dans la voie au dispositif anti-collision ou à la reconnaissance des panneaux de signalisation.