Tout ce que vous devez savoir si vous êtes sinistrés
La Métropole a monté une plateforme téléphonique à la maison d’accueil des victimes de Nice pour aider les victimes des vallées de la Vésubie, la Tinée mais aussi de la Roya. Mode d’emploi
Depuis mercredi, Maude Stienne, aide comme elle peut les sinistrés de la tempête Alex. Cette fonctionnaire de la Ville de Nice gère, avec cinq autres agents volontaires, la plateforme téléphonique de la maison d’accueil des victimes. Selon le maire, Christian Estrosi, la cellule aurait recueilli 700 appels dans les quarante-huit heures qui ont suivi sa mise en service.
« On reçoit des appels, mais on rappelle aussi les 631 personnes qui ont été rapatriées à l’aéroport de Nice, indique l’employée de la Ville. On voit quels sont leurs besoins : vêtements, logements ou autres. Et on transfère leurs demandes dans les cellules concernées. La prise en charge est ensuite dispatchée selon les services. »
À la maison d’accueil de la rue Gubernatis, trois pôles ont été organisés pour venir en aide aux habitants des vallées. Voici comment ça marche.
Accompagnement psychologique et social
Des psychologues, assistantes sociales et les éducateurs sont présents, sur place, pour réaliser des entretiens individualisés. Des équipes mobiles sont aussi dispatchées dans tous les hôtels accueillant les sinistrés ou dans les vallées affectées. « On ne ferme pas nos portes aux habitants de la Roya ,a tenu à souligner le maire. Nous leur offrons le même service qu’aux habitants de la Métropole. »
Soutien logistique et hébergement
Cette cellule est en lien avec la plateforme logistique du palais Nikaïa. Tous les dons matériels sont rapatriés à la maison d’accueil des victimes et distribués selon les besoins de chaque sinistré. Le pôle logement, lui, s’appuie sur l’offre hôtelière de la Métropole et « centralise les offres que proposent les bailleurs sociaux ou les propriétaires pour permettre aux gens d’avoir une solution à court et moyen terme. »
Aide juridique
Le service des assurances de la Métropole, avec l’aide de trois juristes spécialisés, l’ordre des avocats et deux écrivains publics, épaule les