Monaco-Matin

Les montagnes russes en sélection

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Comment résumeriez­vous votre histoire avec l’Équipe de France ?

Des hauts et des bas, mais mon travail a été accompli parfaiteme­nt. Pour l’image de la France, on doit être propre et travailleu­r. Tout donner pour notre pays, encore plus qu’en club. C’est ce que j’ai fait. Peu importe d’où tu viens, même si tu pars en retard, ce n’est pas grave.

Qu’est-ce qu’on se dit le  juillet , après une première nuit en tant que champion du monde ?

Que je suis un héros. Qui pouvait l’imaginer ? J’ai travaillé à la mairie, j’ai dû me laver les mains avec du sable et du savon pour enlever le noir entre mes ongles et dans ces mêmes doigts j’ai une coupe du monde. Et à côté de moi, au réveil, il y en a une qui ronfle et qui s’appelle Pamela Anderson (rires).

Jouer zéro minute, est-ce anecdotiqu­e pour vous ?

Oui et non. Bien sûr que j’aurais voulu jouer et participer à la fête, contre le Danemark surtout, mais j’ai un problème au mollet. Après, je suis dans le wagon grâce à ma place acquise toute la saison avec l’OM. Évidemment que je suis champion du monde. Un champion, ce n’est pas seulement celui qui joue, c’est un comporteme­nt.

Est-ce frustrant ?

Je le faisais pour mon pays. J’allais parler à Varane, Umtiti pour apporter des bonnes ondes.

Qu’est-ce qui change le plus une vie : être papa ou champion du monde ?

Devenir papa m’a rendu le plus heureux au monde. Mais ce qui change une vie, c’est l’étoile sur le maillot. Le regard des gens change autour de toi, ils sont plus exigeants et critiques.

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