« Au plus près des personnages »
Mélanie Doutey et Guillaume de Tonquédec interprètent le couple uni et fusionnel que formaient Joseph et Augustine Pagnol.
L’actrice se réjouit de son rôle. « C’est une histoire qui m’émeut beaucoup, comme en général tout ce qui touche à l’enfance. Retrouver ce matériau dans l’écriture de Pagnol qui est d’une grande humanité et d’une grande tendresse, est une joie. Je suis très honorée de faire ce film ». Le fait de tourner avec des enfants est particulièrement enrichissant : « Ils nous obligent à rester dans l’instinct et dans l’instant présent. C’est aussi très agréable de tourner avec des enfants aussi talentueux que ceux-là. Marcel est merveilleux et tellement juste ! C’est un jeune homme très sain, très bien encadré. Je suis certaine qu’on va le revoir ! »
« L’adaptation est bouleversante »
Moustaches taillées au cordeau et binocles d’instituteur, Guillaume de Tonquédec offre lui aussi une ressemblance troublante avec son personnage. « On s’est inspiré des photos de Joseph. C’est surtout une histoire de silhouette globale, très touchante en effet quand on regarde les clichés, car il pourrait y avoir une ressemblance... C’est le travail de ce qu’on appelle HMC au cinéma : habillage-maquillage-coiffure. Il faut rendre hommage à ces métiers ! Noiret disait : quand le fameux HMC est fait, on n’a plus qu’à dire les mots, c’est un métier de fainéants ! Je suis d’accord avec lui. Être transformé comme ça le matin et devenir le personnage, c’est quelque chose qui rejoint à nouveau l’enfance. On dit : on va jouer à ça. Et on nous donne des moyens extraordinaires pour le faire ».
Un acteur lui aussi très touché par cette histoire universelle qui parle des premiers émois, des premiers mensonges et des premières trahisons « L’adaptation est bouleversante. C’est pour ça que j’ai tout de suite dit oui à Christophe. Il raconte l’histoire en allant au plus près des personnages et de l’écriture. C’est pour cette raison qu’il fait beaucoup de plans. Tout est raconté avec le regard de Marcel. C’est très joli de se restituer comme l’avait fait Pagnol. Il a fait le même chemin .»