Monaco-Matin

L’enfant et le poney

- C. COP. C. COP.

De Nicolas Vanier (France). Avec François Cluzet, Julie Gayet, Elisa de Lambert. Durée :  h .

Genre : aventures. Notre avis : ★★

L’histoire

À 10 ans Cécile (Elisa de Lambert) déménage dans le sud de la France avec sa mère, (Julie Gayet). L’intégratio­n avec les autres enfants du village n’est pas facile. Lorsqu’un cirque s’installe dans les environs Cécile découvre que Poly le poney vedette est maltraité. Elle décide de le protéger et d’organiser son évasion…

Notre avis POLY

Véritable amoureux de la nature, Nicolas Vanier prend plaisir à la filmer dans ses différents longs-métrages, souvent adressés à un public familial. Autre spécificit­é de son cinéma : il parle de l’amitié entre les enfants et les animaux comme dans Belle et Sébastien ou le récent Donnemoi des ailes… Aujourd’hui il applique cette formule à Poly, une adaptation d’un feuilleton à succès des années 1960. Bien sûr, l’histoire est modernisée et plusieurs changement­s ont lieu. À commencer par l’identité du personnage principal qui n’est plus un petit garçon de quatre ans mais une fillette de dix ans qui va devoir s’intégrer à un groupe avant de s’affirmer. Dans le rôle de Cécile, la jeune Elisa de Lambert épate. Pour ses premiers pas à l’écran, elle dégage une véritable présence et dévoile une large palette dans son jeu. Nul doute donc qu’on reparlera d’elle à l’avenir. Autre bonne initiative : dénoncer la maltraitan­ce animale. Question traitement, le résultat est moins flatteur. La réalisatio­n est en effet à mille lieues de celle de Tim Burton, qui dans le Disney-live Dumbo, abordait les mêmes thématique­s avec plus de fantaisie et d’imaginatio­n. Oui car malgré les beaux paysages du Gard, captés sous toutes les coutures, Nicolas Vanier propose une oeuvre froide et n’arrive pas à transmettr­e la force du lien censé unir Cécile au gentil poney. Alors on reste extérieur, en espérant que le duo nous fasse vibrer lors de péripéties mouvementé­es.

En vain puisque Nicolas Vanier se perd dans de la comédie pataude, à l’instar de ces gendarmes représenté­s sans aucune subtilité. Autre problème, il répète les schémas scénaristi­ques de ses précédents longs-métrages, telle la fuite finale où l’enfant livré à lui-même est recherché par des adultes inquiets ou dangereux. De quoi justifier la présence de Julie Gayet en maman attentive, de Patrick Timsit en méchant directeur de cirque ou de François Cluzet, en baroudeur marginal, au caractère voisin de celui qu’il interpréta­it dans L’Ecole Buissonniè­re…

L’histoire

Depuis maintenant  ans, Petit Vampire vit dans une maison hantée avec une joyeuse bande de monstres. Seul problème, il s’ennuie terribleme­nt et aimerait aller à l’école pour avoir quelques copains. Une initiative que lui interdisen­t ses parents : pour eux, le monde extérieur est dangereux et le terrifiant Gibbous les recherche. Mais n’en faisant qu’à sa tête, il s’enfuit une nuit en compagnie de son fidèle Bouledogue Fantomate…

Notre avis

Répétant la démarche qu’il avait entreprise pour Le Chat du Rabbin, le Niçois Joann Sfar porte une de ses bandes dessinées sur grand écran. Un résultat probant, avec des graphismes en D cohérents avec le matériau d’origine et un petit aspect gothique des plus réussi. Les déboires vécus par Petit Vampire et son ami humain, le gentil Michel ne manquent pas d’humour. Les jeux de mots sont nombreux – le chien fantomate en raffole – et l’aventure suffisamme­nt haletante pour tenir en haleine le tout public tout en livrant un message positif sur la nécessité de surmonter ses peurs. En résulte un film d’animation dynamique qui arrive à se différenci­er des production­s américaine­s comme le populaire Hôtel Transylvan­ie. Une bonne pioche pour les vacances de la Toussaint et l’approche d’Halloween.

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