Monaco n’échappe pas à la fièvre du coronavirus
Alors que la Principauté affichait des chiffres relativement satisfaisants, le nombre de cas de coronavirus a fortement augmenté depuis la semaine dernière. Au CHPG, tous se mobilisent
Dix-sept nouvelles personnes atteintes de la Covid-19 : c’est l’inquiétant record de Monaco hier. Record auquel s’ajoute un taux d’incidence, c’est-à-dire un nombre de tests positifs pour 100 000 habitants, qui ne cesse d’augmenter depuis la mi-octobre… Monaco suit les Alpes-Maritimes, avec trois semaines de décalage. La semaine dernière, le taux d’incidence de la covid-19 en Principauté était de 107,89 ; quand il était de 104,9 dans le département voisin du 28 septembre au 4 octobre.
Comme Nice il y a trois semaines
À Monaco, le nombre de tests positifs pour 100 000 habitants était donc satisfaisant, voire très satisfaisant en septembre, avec même un fléchissement lent mais régulier durant tout le mois. Mais soudain, le taux d’incidence s’est enflammé. La semaine du 12 au 18 octobre, la courbe devient brutalement ascendante et prend alors une parallèle aux taux des Alpes-Maritimes et de la France, même si la Principauté affiche des chiffres bien plus bas. Le taux d’incidence a augmenté de 250 % entre la semaine du 5 et la semaine du 12 octobre, passant de 31 à 81, puis de plus de 30 % entre la semaine du 12 et la semaine du 19 octobre, passant de 81 à 107,89. Une situation sans commune mesure avec les Alpes-Maritimes qui affichent un taux de 226 et la France dont le taux grimpe à 358 pour la période du 19 au 25 octobre.
Alors certes, le taux est près de deux fois inférieur au département voisin – ce qui a permis d’éviter jusqu’à présent un couvrefeu à 21 heures comme en France –, mais la tendance haussière va devoir être contrariée. Comment ? Après de premières mesures annoncées vendredi dernier, Monaco pourrait de nouveau serrer la vis dans les prochaines heures.
Au Centre Hospitalier Princesse-Grace, l’unité covid créée durant la période de confinement au printemps dernier n’a pas été réinstallée. Mais la situation pourrait elle aussi évoluer en fonction du nombre d’hospitalisations (lire ci-dessous).