« Parler foot, c’est dérisoire »

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« Parler football, c’est très compliqué. C’est même dérisoire. On pense aux Niçois dans la souffrance, dans le deuil, aux familles des victimes. C’était important de se rassurer, on a mis du rythme en première période. On n’a pas été à l’abri de prendre un but sur la fin, on doit jouer plus vite vers l’avant, être plus dangereux dans les trente derniers mètres. On manque d’agressivité, de rigueur. On ne pénètre pas assez, on joue trop facile parfois. On doit marquer plus souvent. On voulait bien représenter les couleurs du club, de la ville. Bien sûr qu’on est touché, mais il faut rester debout. Reine-Adélaïde ? Il est dans une période où il n’est pas encore à son meilleur niveau. Il apporte une touche technique, mais il doit être plus rigoureux comme tous les autres. »

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« C’était un contexte vraiment spécial, triste. On en a beaucoup parlé entre nous. On avait prévu de ne pas célébrer les buts. On est tous très touchés. C’est quelque chose qui fait mal. On veut apporter tout notre soutien aux familles touchées. Le foot est notre métier, mais ça passe après. Finir par une victoire, malgré toutit bien. Atal ? On sait tous qu’il est important, ce qu’il peut nous apporter. On espère qu’il soit moins souvent blessé. La saison va être longue. Je suis exigeant. Si on veut se qualifier, il faut rectifier certaines choses. Je n’étais pas énervé en fin de match, parfois, j’ai deux fils qui se touchent (rires). »

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« C’est une poule équilibrée, avec des équipes fortes qui ont de gros budgets. On a commencé ce match difficilement. On s’est réveillé après le but de Nice. On a raté le coche avec cette action à la 45e minute. Les joueurs se sont battus jusqu’au bout. L’attentat ? Un moment tendu. Je veux exprimer mes condoléances aux familles des victimes. »