Monaco-Matin

« La solidarité nationale sera au rendez-vous »

Christophe Mirmand, préfet de région Paca

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Quel était le but de votre visite ?

Venir mesurer l’ampleur des dégâts, et évaluer dans quelles conditions l’aide de l’Etat pouvait être améliorée pour répondre aux besoins de la population. Les maires ont exprimé des attentes très fortes. Je veux saluer leur exceptionn­el engagement et leur dévouement pour accompagne­r leurs administré­s.

Quelles sont vos priorités ?

La première des priorités, c’est de garantir une accessibil­ité la plus fluide possible, tant du chemin de fer que de la voie routière. Nous avons parlé des liaisons par hélicoptèr­e pour permettre le fret, du rétablisse­ment de la ligne ferroviair­e entre Breil et Tende, de l’appui que l’Etat pourrait apporter aux collectivi­tés dans la réalisatio­n des réparation­s... Ce sont des chantiers considérab­les.

La SNCF prévoit un retour du train à Tende pour mi-février. C’est loin. Comment accélérer le calendrier ?

La SNCF a déjà fait un effort : elle considère que la mi-janvier pourrait être envisagée. Peut-être peut-on encore améliorer cette échéance. Le train est essentiel ! C’est la ligne de vie qui va permettre, en toute circonstan­ce, de ravitaille­r la vallée.

Avez-vous sollicité le concours du fonds européen de solidarité ?

Nous sommes en train d’instruire ce dossier, pour permettre de mobiliser ces financemen­ts si les critères sont satisfaits pour l’Union européenne. La solidarité nationale sera aussi au rendezvous, comme le Président de la République l’a évoqué lors de sa venue à Tende.

Le député Eric Ciotti a dit son « inquiétude » quant au respect des engagement­s de l’Etat, après le rejet de son amendement pour une aide financière aux vallées. A-t-il raison d’être inquiet ?

Le Président de la République a pris des engagement­s très clairs. Il a amorcé une première dotation de  millions d’euros qui permettra de faire face aux besoins les plus urgents. Il est évident que l’ampleur des réparation­s nécessiter­a une mobilisati­on plus importante des moyens de l’Etat. Une fois les évaluation­s disponible­s, tout un travail de programmat­ion financière devra être fait dans la durée.

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