Rob Gray, talent en vue !
Il n’est pas le plus grand (, m) ni le plus épais des arrières de Jeep Elite, mais question talent et capacité à scorer, Rob Gray se situe largement vers le haut du panier.
La signature sur le Rocher de l’ancienne gâchette des Cougars de Houston, fin octobre, a fait l’effet d’une petite bombe. Après avoir torturé les défenses de Jeep Elite la saison passée avec Boulogne-Levallois (, pts, , % à -pts), Rob Gray était théoriquement parti pour remettre le couvert sous la tunique des « Métros ». Las, le départ de coach Fauthoux pour l’ASVEL et l’arrivée de Jurij Zdovc sur le banc a eu l’effet de lui passer la bride autour du cou. Passé de , minutes en moyenne sur le parquet la saison passée à , sous l’ère Zdovc, Rob Gray ( ans) a décidé de ne pas patienter trop longtemps. Au bout de matches, dont une victoire à Monaco, bye bye les Métros... « J’ai essayé de faire face, de respecter les choix, mais j’ai senti que c’était peine perdue, je ne contrôlais pas la situation, explique-t-il. On a discuté avec mon entourage, mon agent, on a estimé que le mieux était de trouver un nouveau club. Quand la proposition de Monaco est arrivée, je n’ai pas hésité ».
Le pour Magic
En passant, le joueur à la petite houppette nouée sur le crâne a su tirer sa révérence avec classe, offrant la victoire à Boulogne lors de son dernier match d’EuroCup à Brescia ( points inscrits dans les dernières secondes). Voilà donc Zvezdan Mitrovic pas fâché de récupérer un vrai talent offensif. Si Rob Gray ne craint pas d’aller défier les bibendums sur la transition, il a aussi en magasin la capacité de punir les défenses à -pts, un profil qui manquait un peu à la Roca Team. Du fait du confinement, de la Jeep Elite arrêtée puis relancée avec un programme à la carte, Rob Gray a dû patienter plus de deux semaines avant d’effectuer ses grands débuts avec la Roca Team. Promettant d’ailleurs de ne pas en faire qu’à son ‘’Gray’’.
« Les gars m’aident à bien intégrer la façon de jouer de la Roca Team. A Monaco, il y a beaucoup de joueurs capables de scorer, de faire la différence. Il faut d’abord penser à bien défendre et laisser venir le jeu ».
Si le natif de Forest City (Caroline-du-Nord) porte le depuis le lycée, c’était au départ pour faire plaisir à son père. « Lui jouait au football américain, mais il était un grand fan de Magic Johnson ». Ça tombe bien, le numéro était libre à Monaco. A ans, Rob Gray a bien l’intention de reprendre la progression qui l’a introduit All-Star la saison passée. Bost, Rebic, Ndoye, Knight, Gray .... En principe, le Rocher ne devrait pas se trouver en manque de solutions à l’arrière.
Reste à bien faire tourner la machine, face à une paire Holston - Julien et un collectif dijonnais bien rodés.