L’aviron monégasque ? Grandir encore et encore !
Pendant cette saison décidément pas comme les autres, le club d’aviron monégasque a tout de même réussi à obtenir un titre de champion de France. Et ça, malgré les nombreux reports... Explications
Depuis maintenant deux ans, Monaco est le premier club français d’aviron de mer. Mais cette année, la Covid-19, et les mauvaises conditions météorologiques sont passées par là.
Les Monégasques ont brillé
La saison dernière, l’aviron avait récolté cinq titres de champion de France dans cette catégorie. Il s’agit vraiment de la spécialité du club, domaine dans lequel les Monégasques sont très forts.
Juste avant l’interruption momentanée des compétitions, à la suite du deuxième confinement sur le sol français, l’aviron de rivière a été champion de France, en quatre cadets hommes.
Le quatuor – composé de Lucas Fauché, Enzo Cassini-Peloux, Donovan Sanari et Joan Civit – s’est imposé à Brive avec un chrono de 04:46,92 et a devancé respectivement de 4 et 6 secondes, Lyon et Bayonne. Une récompense méritée, et une sacrée performance, puisqu’en France il y a en tout et pour tout 420 clubs d’aviron de rivière. Contre seulement 50 d’aviron de mer.
Sur le Rocher, ce sont plus de 40 licenciés qui postulaient à des podiums. Exit la frustration des championnats d’aviron de mer annulés, à cause de la météo. Il a fallu se focaliser sur les épreuves de rivière.
Pas l’atout numéro un des rameurs locaux.
Un club très bien structuré
C’est le fruit d’un travail qui paye et d’une organisation interne gérée parfaitement. Il s’agit d’un club très bien structuré, avec une équipe professionnelle d’entraîneurs, dont trois sont salariés. Pour le reste, comme dans beaucoup de ces institutions, rien ne serait possible sans le dévouement des bénévoles.
Pour Daniel Fauché, responsable sportif, « c’est une chance de travailler dans de telles conditions. 10 mois sur 12, je suis en short, et avec du soleil. On arrive à faire en sorte que l’aviron soit performant à Monaco ».
Le nombre de licenciés a même augmenté. Signe d’une régularité et d’un modèle exemplaire. Malgré la Covid-19, en catégorie minimes, il y avait 22 filles et garçons au départ de cette saison. L’an dernier, il y en avait à peine la moitié.