Monaco-Matin

LA BELLE MASQUÉE

Adriana Karembeu offre des masques aux infirmière­s L’ex-mannequin s’est mobilisée hier à Monaco

- LUDOVIC MERCIER lmercier@nicematin.fr

C’est la Principaut­é de Monaco qu’Adriana Karembeu a choisie pour rendre, hier, un hommage aux infirmière­s, en leur offrant des masques. Ce qu’elle a souhaité, c’est leur faire un cadeau. Parce qu’avant que la pandémie de coronaviru­s n’éclate et transforme leur vie en enfer, 2020 avait été déclarée par l’Organisati­on mondiale de la santé « Année des infirmière­s » – et des infirmiers.

Il manque  millions d’infirmière­s

La date avait été choisie pour deux raisons. D’abord, c’est le bicentenai­re d’une icône du monde infirmier, Florence Nightingal­e, celle qui est à l’origine du métier tel qu’on le connaît aujourd’hui.

L’autre raison, c’est le problème majeur sur lequel l’OMS souhaitait attirer l’attention : on estime qu’il manque 6 millions d’infirmière­s aujourd’hui dans le monde. Un chiffre qui s’élèvera à 9 millions en 2030 si rien n’est fait.

« C’est ce chiffre qui m’a parlé, qui m’a choquée. Cette pénurie est importante. On sait à quel point leur travail est indispensa­ble à notre vie, et en même temps, on néglige leur situation. C’est vrai qu’il y a une crise sanitaire, mais il ne faut rien lâcher », a confié Adriana Karembeu. Celle qui a démarré l’humanitair­e en tant qu’ambassadri­ce des gestes qui sauvent pour la Croix-Rouge, estime qu’elle doit utiliser sa célébrité pour aider les autres : « Quand on a un peu plus de notoriété, c’est plus facile. On attire la lumière. Je me dis que c’est malheureux, que ça ne devrait pas. Mais puisque c’est comme ça, autant en faire quelque chose. »

Et puis si elle s’investit, c’est aussi parce que ce métier touche une partie de son histoire : « Ma grandmère, dont j’étais très proche, était infirmière, ma mère est médecin, et je m’étais aussi engagée sur ce chemin » – elle a fait trois années de médecine.

Encourager les jeunes

Si Adriana Karembeu a pensé venir ici à Monaco, c’est parce que la princesse Charlotte, la grand-mère du souverain, qui était ellemême infirmière, a créé l’école monégasque de soins infirmiers. Et donc, le soin s’inscrit dans la tradition monégasque. Voilà pourquoi elle a décidé de distribuer ses masques et de lancer un appel : «Il faut parler à la jeunesse de ce métier merveilleu­x, pour qu’ils aient envie de le pratiquer. Il faut aussi qu’ils aient plus de moyens, plus de personnel pour qu’ils puissent faire leur travail. »

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(Photos Cyril Dodergny) L’ex-mannequin a remis les masques aux maires de Monaco et Beausoleil, ainsi qu’au représenta­nt du maire de Menton, qui se chargeront de la distributi­on.
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Adriana a tenu à offrir ces masques en geste de soutien.
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Le père Julien a béni les masques.

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