Qu’en pensent-ils ?
(Concept événementiel) et
(France festivités) : «Onsentait que Carnaval était compromis. Alors, on a nourri cette idée d’une année blanche afin d’être notifiés de bonne heure et relancer les appels d’offres de plus tôt. Dans le malheur d’annuler la manifestation, ce que nous annonce le maire est une bonne décision nous permettant de voir les choses autrement. On a toujours créé dans l’urgence. Dès qu’on imagine une mécanique, il faut qu’elle marche tout de suite. Là, on va pouvoir agir différemment. Avec plus de temps pour mettre au point, finaliser… Quant à l’enveloppe débloquée pour qu’on participe à d’autres événements culturels, c’est positif également. »
(Nice festivités) : « On est déçus de ne pas avoir un carnaval en février, mais comment faire autrement ? Cette avance sur le budget va régler un problème majeur : avoir les moyens de commencer le carnaval de dès . C’est une très bonne nouvelle. Une autre partie du budget répartie sur différents projets tout au long de l’année prochaine, ça aussi, c’est salutaire. Pour le moment, on ne sait pas encore ce qu’on va construire. Des appels d’offres vont être lancés. Ça fait dix-huit ans que je travaille tout le temps avec un souci de délais pour Carnaval. Là, finalement, grâce à la Covid-, on aura un an pour construire. Et pendant cette construction du carnaval , on va lancer le marché pour en confirmant ainsi un temps d’avance. C’est une autre qualité de travail et de vie. »
président de la Fédération de l’hôtellerie, de la restauration et du tourisme Nice Côte d’Azur : « J’ai beaucoup d’amertume, car les décisions locales sont hélas assujetties aux décisions nationales peu favorables à notre profession, même si elle s’y attendait ! Bien sûr, je ne vois pas comment la Ville aurait pu agir différemment. Juste après la réouverture de nos établissements, le janvier, comment organiser un carnaval ? Et dans la foulée, la fête des citrons de Menton et du mimosa à Mandelieu-La Napoule, vont suivre et être annulées. Mais ça reste un sacré coup dur pour nos établissements qui pouvaient jusqu’à présent, compter sur l’affluence de ces rassemblements festifs afin de se remplir durant une période creuse de l’année. »