Trop tendres Aiglons
OGC NICE - BAYER LEVERKUSEN : 2-3
A Nice (Allianz Riviera): Bayer Leverkusen bat Nice 3 à 2 (2-1) Match à huis clos. Arbitre : Maurizio Mariani (ITA) Buts pour Nice : Kamara (26), Ndoye (47)
Pour Leverkusen : Diaby (22), Dragovic (32), Baumgartlinger (51)
Avertissements à Nice : Ndoye (39), Daniliuc (90+3) A Leverkusen : Demirbay (12)
Nice : Benitez (cap) - Kamara (Coly 72), Bambu, Daniliuc, Lotomba - Reine-Adelaide, Danilo (Thuram-Ulien 67), N’Soki - Maolida (Ndoye 29), Gouiri (Trouillet 72), Claude Maurice Entraîneur : Patrick Vieira
Bayer Leverkusen : Hradecky - L. Bender (cap) (Tapsoba 46), Tah, Dragovic, Wendell - Demirbay (Wirtz 86), Bellarabi, Baumgartlinger, Diaby (Gedikli 68) - Schick (Bailey 46), Amiri (Turkmen 67) Entraîneur : Peter Bosz
Et de cinq défaites de suite ! Et de quatorze buts encaissés durant cette période ! Et, encore, deux buts encaissés sur coups de pied arrêtés ! Et, enfin, Coly qui entre ! L’automne de l’OGC Nice est un long calvaire, qu’il traverse dans l’indifférence générale et un profond dédain. Les Ultras ont tenté de créer un électrochoc en se pointant au centre d’entraînement, avant le départ pour l’Allianz Riviera. Ils étaient plus d’une centaine, ont hurlé « Bougez vous le c... ! », refrain classique en ces temps de crise, et tenté de faire entendre leur colère face au lent déclin de leur club. Ils ne croyaient pas au miracle contre le Bayer Leverkusen, mais espéraient autre chose que cette nouvelle prestation toute pleine d’approximations, d’erreurs de débutants et de manquements en tout genre.
Beaucoup de limites, donc, mais aussi un peu d’amour-propre qui a permis aux Niçois de recoller deux fois au score par Kamara et Ndoye.
Bambu en plein doute
Avec le VAR, Nice aurait pu être mené - au bout de trente minutes. Pourquoi ? Parce que Bambu s’est jeté dans les jambes de Diaby de manière ubuesque dans sa surface.
Parce que Schick a marqué un but qui a été refusé alors qu’il n’était pas horsjeu. Parce que les Niçois n’étaient pas au niveau, tout simplement, dans un schéma 5-4-1 qui a confirmé leur mal-être persistant. Combatif avant ce match, Patrick Vieira n’a jamais cessé de parler à des joueurs tétanisés par le huis clos, ce qui en dit beaucoup, hélas, sur leur force de caractère, ou plutôt leurs immenses failles. Ces gamins sont perdus, en grande souffrance, et prennent feu au moindre pressing adverse. Nsoki n’y arrive pas, Bambu ne gagne plus un duel à la tête, Claude-Maurice ne s’en sort pas, Myziane se blesse…Le Gym a joué l’Europe, comme on joue une partie de belote entre amis, et encore… Hier soir, il y avait certes beaucoup d’absents, dont Dante qui a le droit de se dire qu’il peut jouer jusqu’à ses 50 ans, mais surtout le douloureux constat que Leverkusen et Nice n’évoluaient pas dans le même monde.