Racing, c’est déjà le printemps
A Saint-Raphaël, salle Pierre-Clère, Cannes bat SaintRaphaël 3 sets à 0 20-25 (27‘), 18-25 (23’), 20-25 (22’). Arb. : Vermande et Galande. SAINT-RAPHAËL. Six de départ : Milos (9), Correa (1), Davidovic (14), Winters (4), Blenckers (5), Mauriat (1). Puis : Pezlj (1), Bouzinac. Garcia (2). Libero : Margirier. Ent. : Farjaudon.
CANNES. Six de départ : De Hoog (10), Sager-Weider (8), Dekany (9), Brcic (2), Felix (4), White (21). Puis : Ebatombo (2), Castillo Vital. Libero : Sain. Ent. : Schiavo.
Rien ne dit si Saint-Raphaël et Cannes, adversaires de milieu de tableau hier soir, seront aux play-offs au début du printemps. Mais le Racing a frappé un grand coup sur le parquet raphaëlois (0-3), où il est toujours difficile de s’imposer. Une victoire nette et sans bavure, ou presque. Les Azuréennes ont fait la course en tête de bout en bout, dans le premier set (2025) où elles ont compté jusqu’à six points d’avance, comme dans le deuxième, où elles enfonçaient le clou (18-25) sans trembler. Saint-Raphaël avançait sur courant alternatif, la puissance cannoise frappait alors de tous les côtés du terrain. On ne voyait pas trop ce qui pouvait empêcher le Racing, de surcroît bien plus grand en taille, à rouler sur ses adversaires en trois manches. D’autant que St-Raphaël prenait un nouveau courant d’air au cours du troisième set. Vent dans le dos, Cannes, pourtant moins fringant, convertissait la première de ses quatre balles de matchs (20-25).
« On a très bien joué dans les deux premiers sets, malgré quelques passages à vide, expliquait Filippo Schiavo. Dans le troisième set, la pause a coupé le rythme, on n’a pas joué à notre niveau. Mais on progresse. »