Monaco-Matin

Caroline Riou : Plus belle la vie des malades de l’hôpital

La comédienne de la série aux 17 saisons de France 3 devient la marraine du collectif de bénévoles « Une Rose, une Caresse » qui lève des fonds pour le centre de bien-être de l’hôpital de Grasse

- MARIANNE LE MONZE

Vendredi, la comédienne qui joue le rôle de Laetitia Belesta depuis 2014 dans Plus belle la vie, la série aux 4 065 épisodes de France 3, est devenue officielle­ment la marraine d’« Une Rose, une Caresse ». Ce collectif de bénévoles, issu du Club des entreprene­urs du pays de Grasse, lève des fonds pour le centre de bien-être et d’esthétique (CEW) de l’hôpital Clavary, une associatio­n qui procure gratuiteme­nt des soins de support aux patients en traitement pour un cancer [voir ci-dessous].

Du salon de coiffure au petit écran

Ce n’est pas le hasard, mais son expérience dans la chevelure d’appoint et l’envie de « donner du sens à ma notoriété », qui ont conduit la mère de Kévin (à l’écran) à ce rôle d’ambassadri­ce au grand coeur dans la vraie vie.

« À 15 ans et demi, confie-t-elle, je n’avais plus envie de suivre le cursus général. J’ai quitté l’école pour passer un CAP, puis un brevet profession­nel de coiffeuse – ma mère est coiffeuse, mon père musicien –, avant de me spécialise­r dans la chevelure d’appoint. »

Celle qui fréquente les cours de théâtre amateur à Paris depuis déjà quelques années, intègre en alternance l’opéra de Rouen dans l’espoir de passer de l’ombre à la lumière grâce à la perruque de spectacle. Mais à 19 ans, elle se rend bien compte que ce n’est pas comme ça qu’elle montera sur les planches.

Elle est alors embauchée par le centre d’esthétique médical d’Any d’Avray, à Paris, qui accueille une clientèle sous chimio et radiothéra­pie… Une première expérience aux côtés de femmes et d’hommes qui ont autant besoin d’une perruque que « de parler à une oreille attentive et discrète ». Une expérience que cette Niçoise d’adoption (depuis 2 ans) n’évoque pas sans émotion aujourd’hui encore. « Des détresses énormes. C’était violent. » Ça dure cinq ans. De quoi la marquer. Et ne pas oublier ces hommes et femmes courageux. Le théâtre l’appelle. Elle devient intermitte­nte du spectacle, multiplie les rôles sur les planches. Quelques-uns pour les écrans aussi. Mais plus rarement. Et un jour, elle passe avec succès les auditions sélectives pour le rôle de Laetitia Belesta dans cette série lancée en 2004. Et devient cette femme de ménage au Céleste, un petit hôtel marseillai­s, « qui galère et représente une bonne partie des Français ».

« J’ai beaucoup de chance »

« J’ai beaucoup de chance, les auteurs me gâtent énormément. Ils imaginent toujours de belles intrigues qui me donnent toutes sortent de situations à jouer. Après avoir été une veuve éplorée pendant deux mois, je tombe amoureuse d’un milliardai­re et me voilà dans des robes incroyable­s et des décors de folie… Ça a beaucoup plu d’ailleurs, cette légèreté en pleine pandémie. La série rebondit sur l’actualité, les faits de société. Même si c’est une fiction, elle est ancrée dans la vraie vie », résume Caroline Riou qui compte déjà 6 ans de Plus belle la vie, sans s’y ennuyer une seule seconde. « Je n’ai pas du tout envie d’arrêter. J’adore mon personnage. Chaque fois que je tourne, c’est comme ouvrir un cadeau de Noël ! »

 ?? (Photos Dylan Meiffret) ?? Caroline Riou, alias Laetitia Belesta à l’écran, a intégré « Une Rose, une Caresse » et souffle un peu de chaleur et de joie de vivre tout en utilisant sa notoriété pour aider à collecter des fonds qui financent les soins de support du centre d’esthétique et de bien-être de l’hôpital de Grasse.
(Photos Dylan Meiffret) Caroline Riou, alias Laetitia Belesta à l’écran, a intégré « Une Rose, une Caresse » et souffle un peu de chaleur et de joie de vivre tout en utilisant sa notoriété pour aider à collecter des fonds qui financent les soins de support du centre d’esthétique et de bien-être de l’hôpital de Grasse.

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