Netflix revient sur l’affaire DSK

Trois lettres pour un fait divers hors norme : DSK. Mai , Sofitel de New York, éclate alors l’affaire Dominique Strauss-Kahn. Il s’agit d’une affaire judiciaire de droit commun consécutive aux accusations d’agression sexuelle, de tentative de viol et de séquestration, portées par Nafissatou Diallo contre Dominique Strauss-Kahn, directeur général du Fonds monétaire international (FMI) depuis novembre . Elle affirme qu’il a commis ces actes dans la suite  de l’hôtel Sofitel de New York, où elle est employée comme femme de chambre depuis . Dans la foulée, l’homme politique français est placé en détention provisoire. DSK, lui, nie les accusations et fait savoir qu’il plaidera « non coupable ». Un procès pénal aura lieu avant qu’une transaction intervienne entre les deux parties pour clore définitivement l’affaire. Netflix propose une relecture de l’affaire avec des images d’archives, des témoignages dont celui de Nafissatou Diallo et un retour sur le passé sulfureux de DSK. Une mini-série de quatre épisodes d’une heure réalisée par Jalil Lespert (Le petit lieutenant, Ne le dis à personne) et réalisateur de la série à succès Versailles. Un tournage qui aura duré dixhuit mois et pour lequel DSK, Anne Sinclair, Nicolas Sarkozy ou encore François Hollande n’ont pas répondu aux sollicitations de la production. Hasard du calendrier ou non, Dominique Strauss-Kahn a annoncé, vendredi, qu’il allait revenir sur son parcours dans un documentaire en . « L’heure est venue de m’exprimer », a-t-il dit. « Je n’ai jamais donné ma version des faits, d’autres s’en sont chargés à ma place, en prenant la parole à partir de coupures de presse, d’interviews et de faits réels ou supposés ».