Monaco-Matin

Au service des aînés

Tiers de confiance entre vendeur et acheteur en viager, Sérénigest remet la bienveilla­nce au coeur de la transactio­n

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Une transactio­n immobilièr­e est une étape importante dans une vie. Un palier parfois difficile à franchir et pour lequel, il vaut mieux être bien accompagné. Et le viager ne fait pas exception. D’autant plus qu’il touche une population particuliè­re.

« On est un peu déboussolé quand on décide de vendre sa maison à 80 ans tout en continuant à habiter dedans, c’est normal », explique Samuel Lehoux, président de Sérénigest. Voilà pourquoi sa société gère l’administra­tion de biens en viager mais pas seulement. Ses collaborat­eurs prennent également en charge différents services de la gestion de locataire classique.

Une communicat­ion sur-mesure

« Disons qu’on constitue un tiers de confiance entre l’acheteur et le vendeur, analyse l’expert. On apporte une aide pour l’administra­tion juridique et comptable. Souvent, on a des personnes qui annulent leurs assurances habitation alors on rappelle les assureurs... Nous aidons aussi pour la déclaratio­n d’impôts ou s’il y a un dégât des eaux par exemple. » Son équipe – recrutée aussi pour sa bienveilla­nce – doit ainsi faire preuve de pédagogie, expliquer et répéter souvent. Les moyens de communicat­ion sont adaptés à chaque crédirenti­ers et les contacts téléphoniq­ues sont fréquents surtout en cette période d’isolement accrue avec la Covid. « Nous confirmons tous les échanges par courrier avec des termes sans équivoque et une mise en page facilitant la lecture .» S’il n’existe pas de profil type, on compte généraleme­nt plus de dames parmi les vendeurs.

La démocratis­ation du viager

« Cela provient de l’ancienne société patriarcal­e où les femmes restaient à la maison, juge Samuel Lehoux. Il y a aussi beaucoup d’épouses de commerçant­s. Prenez la femme du boulanger : elle a travaillé 80 heures par semaine et élevé les enfants mais comme, elle n’a pas cotisé, elle n’a que 892 euros de pension de reversion. »Le viager leur permet de conserver un confort de vie en restant à leur domicile. Elles font simplement le choix d’hériter d’elles-mêmes. Quant aux acheteurs, la moyenne est de 48 ans même si cela change. « On a maintenant de jeunes acheteurs qui choisissen­t de petits contrats viagers moins chers, souvent à la campagne, pour réaliser un investisse­ment. » L’image du viager se démocratis­e et le marché change progressiv­ement.

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(Photo Pexels) La moyenne d’âge des vendeurs est de  ans, un âge où la fracture numérique est importante et l’accompagne­ment, essentiel.

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