Pas d’accès aux images : « C’est inacceptable »
Par-dessus tout, ceux qui ont été reçus vendredi matin, regrettent de ne pas pouvoir avoir accès aux images de vidéosurveillance du soir de l’attentat mais aussi des repérages effectués les jours précédents par le tueur de la Prom’ Mohamed Lahouaiej-Bouhlel. C’est confirmé.
« Les juges le déplorent aussi, elles ne pourront pas les voir elles non plus, le parquet national antiterroriste a refusé sous prétexte que les images étaient sous scellés. Et maintenant que l’instruction terroriste est terminée, on nous le refuse aussi », soupire Thierry Vimal. « Ces images peuvent être très riches d’indications sur le nombre de policiers présents, sur le dispositif de sécurité. Donc essentielles dans ce volet », ajoute ce père de famille qui a perdu Amie, sa fille, le soir de l’attentat. Mais Anne Gourvès est combative et jure qu’ils ne faibliront pas sur ce sujet. « On va se battre, c’est inacceptable, il va falloir être dans un rapport de force, ce sont des éléments essentiels à la manifestation de la vérité. Nous réclamons justice, pas vengeance », dit la maman d’Amie.
Plots : la nouvelle expertise
Enfin, leur demande de nouvelle expertise sur les plots installés le soir de l’attentat du juillet a été acceptée. Une avancée énorme pour Promenade des Anges. L’expertise qui avait été versée au dossier « était minable et honteuse », lance Anne Gourvès.
« Il manquait la moitié des réquisitions, ils n’ont testé, par exemple, que des plots d’une tonne, pas de , tonnes comme réclamé ».
Ce nouveau rapport devrait être livré en juin prochain.