Leclerc, la chute finale
L’ultime dimanche de course ne lui aura offert qu’une bonne nouvelle une fois la ligne d’arrivée franchie : cette saison loin d’avoir répondu à ses attentes est bel et bien passée de vie à trépas. Enfin !
En retrait sur la grille de départ (e, avec places de pénalité), Charles Leclerc souhaitait tout de même conclure sa deuxième année dans l’habit de lumière rouge Ferrari sur une note positive. Espoir déçu. Doublé d’entrée par Sebastian Vettel, le futur ex-coéquipier, puis relégué en fond de classement (e) après son « pit stop » au e tour, le pilote monégasque de la SF n° aura vécu un long calvaire. S’il évite le pire en doublant les modestes Williams et Haas, sa monture désespérément anémique reste impuissante en fin de parcours dans le sillage de l’Alfa Romeo à moteur Ferrari de Kimi Räikkönen. Le monde à l’envers ! Sous le damier, l’addition s’avère salée. Pas seulement parce qu’il finit e à un tour du héros du jour. Incroyable mais vrai : la Scuderia Ferrari échoue au e rang du championnat constructeurs. Du jamais vu depuis ...
« Je suis content que ça s’arrête »
Bredouille à Abu Dhabi, Leclerc, lui, voit Alexander Albon (e hier) et Carlos Sainz (e) - le successeur de Vettel l’an prochain à Maranello - le doubler in extremis. Bon e en , il recule de la e place provisoire à la e place finale. Un coup de massue qui
« fait mal » avoua-t-il ensuite, la mine défaite, au micro de Canal +. « Franchement, je suis content que ça s’arrête. Ce fut une saison compliquée. Mais toute l’équipe va continuer à bosser pour redémarrer en avec une voiture plus compétitive. Des évolutions sont annoncées pour la saison prochaine.
De quoi remonter dans la hiérarchie, j’espère. »
Max a imprimé un rythme d’enfer
Dès qu’une occasion de renverser les favoris se présente à lui, Max Verstappen s’empresse de la saisir avec brio.
À Abu Dhabi, Lewis Hamilton n’était pas dans son assiette, on l’a vu tout de suite. Il devait encore composer avec certaines séquelles de sa récente infection au coronavirus. Bref, il ne s’agissait pas du vrai Lewis, mais cela n’enlève rien à la performance de l’homme fort du week-end. Briser l’hégémonie des moteurs Mercedes en qualifications constituait déjà un bel exploit. D’un bout à l’autre de la course, je l’ai trouvé encore plus impressionnant. Max a vraiment imprimé un rythme d’enfer, repoussant Valtteri Bottas à plus de secondes sur la ligne d’arrivée. Pour le spectacle et le suspense, il faut espérer qu’il puisse répéter ce genre de performance plusieurs fois en .
Ancien patron des écuries Renault, Lotus et McLaren, Eric Boullier est directeur général du GP de France dont la prochaine édition aura lieu du au juin au circuit Paul-Ricard. www.gpfrance.com