L’ASMFF s’allie au Comité des droits des femmes
Né il y a un peu plus de deux ans, ce comité lance aujourd’hui son premier partenariat avec une structure sportive féminine, en l’occurrence l’AS Monaco foot féminin
Céline Cottalorda, déléguée interministérielle pour les Droits des femmes, se livre sur l’importance du sport dans cette lutte pour l’égalité hommes/femmes.
Comment ce comité des droits des femmes a vu le jour en ? Ce comité a été lancé en octobre . La Principauté de Monaco a souhaité s’associer à ce mouvement général mis en avant dans le monde. D’autre part, il y avait un engagement de Monaco depuis plusieurs années, via de nombreuses conventions internationales. C’est à la fois lié à un contexte mondial, mais aussi à un engagement du pays depuis longtemps que ce comité apuvoirlejour.
Vous avez un partenariat avec l’ASMFF. Pourquoi estimez-vous que c’est important de transmettre ces valeurs à travers le sport ?
C’est très important, pour prôner l’égalité hommes - femmes. Avec ce comité, on met en place différentes actions qui visent à sensibiliser, notamment à travers le sport. Le sport permet de faire évoluer les mentalités, c’est un levier très puissant. On veut s’associer à des entités pour pouvoir avancer.
Votre but est de montrer que les femmes peuvent pratiquer les mêmes disciplines que les hommes ?
Tout à fait. On veut montrer que toutes les activités sont possibles pour les femmes. Les sections féminines existent de plus en plus et se développent en masse. Le mars , nous avons fait une campagne à ce sujet. Lorsque nous avons besoin, les clubs féminins comme l’ASMFF, mais aussi le volley et le basket répondent toujours présents. À ce propos, comment s’est établi votre partenariat avec l’ASMFF ?
Quand le comité a été créé, l’ASMFF nous a contactés assez rapidement. Cela fait deux ans que nous sommes en discussion. On a concrétisé notre collaboration officiellement en août, pour le lancement de la saison -. C’est un partenariat surtout au niveau de la communication, sur notre site internet avec leur logo, et vice versa. Dès qu’il y a des événements, les deux parties répondent toujours à l’appel. J’avais par exemple participé au dernier entraînement à Blausasc avant le confinement, pour l’événement « Octobre rose ».
Souhaitez-vous que ce partenariat s’inscrive dans la durée ?
C’est le but. C’est un vrai soutien pour la promotion du sport au féminin. Dans ce sens, on espère de tout coeur que l’ASMFF continuera de progresser, et puisse gravir les échelons petit à petit. Et pourquoi pas les voir un jour, devenir une structure professionnelle. Ça serait une franche réussite.