Monaco-Matin

La méthode Pinturault

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Matériel, neige, récupérati­on : Alexis Pinturault, dans sa quête du classement général de la Coupe du monde, traque les moindres détails pour optimiser ses résultats, lui qui dispute aujourd’hui le super-G de Bormio (Italie) après une semaine consacrée au slalom. Le 7 décembre, à Santa Caterina di Valfurva (Italie), Alexis Pinturault termine son deuxième géant en trois jours à la 5e place, légèrement frustré...

A peine la ligne d’arrivée franchie et les protection­s enlevées, la discussion s’engage avec Rainer Salzgeber, le chef du service course de son équipement­ier autrichien Head.

« On a coutume de le faire, on discute du matériel, ce qu’il a vu, comment je me suis senti, ce qui peut être amélioré. Il a l’oeil du moment, et mon feeling à chaud est toujours bon, avec des sensations fraîches. »

Deux semaines plus tard, le skieur de Courchevel triomphe à Alta Badia (Italie), une piste de géant mythique qu’il n’avait jamais domptée !

Problèmes sur neiges molles

Réputé pour son ski sur des neiges glacées et dans les pentes les plus raides, Alexis Pinturault a également travaillé en profondeur ses points faibles en pré-saison.

« Il avait des problèmes sur les neiges molles, on a notamment travaillé dessus en stage à Cervinia (Italie), explique son entraîneur Fabien Munier. Quand tu fais trop de glace tu te cramponnes un peu à tes skis, on cherchait trop les conditions extrêmes. C’est une technique différente, avec des réglages différents. Il faut étaler un peu plus les virages et donc la pression mise sur les skis.» Longtemps barré par l’intouchabl­e Autrichien Marcel Hirscher et ses huit gros globes, Alexis Pinturault s’est inspiré de ce perfection­niste.

Objectif : décrocher enfin le Gros Globe tant désiré...

✔ Aujourd’hui : Super-G de Bormio

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