Les injections de la dose seront bien assurées dans le département
nde
Malgré une situation sanitaire relativement difficile, la campagne de vaccination se poursuit comme elle peut avec un principe martelé par le Préfet, Bernard Gonzalez : « l’équité territoriale ». Celleci est basée sur un critère : le taux de personnes âgées de +75 ans suivant les communes. « C’est arithmétique », dit-il.
En d’autres termes, « certaines communes pourraient vacciner plus, mais le coeur de cible, ce sont les +75 ans », explique le préfet. Mais cette équité territoriale est soumise malgré tout à un impératif : la livraison des doses de vaccins et les injections de seconde dose. « Le stock devra être géré avec cette contrainte », préviennent les autorités.
À partir de la semaine prochaine, le département devrait avoir en sa possession entre 11 000 et 12 000 doses livrées de façon hebdomadaire.
Tous les mardis, les différents centres de vaccinations connaissent précisément le nombre de doses qui leur seront allouées au cours de la semaine, jusqu’au mardi suivant. Celles-ci sont réparties dans les différents centres de vaccination, en fonction des personnes cibles : les +75 ans et les personnes avec des pathologies à haut risque. «Iln’yapasde stocks stratégiques, nous sommes en flux tendu », assure Bernard Gonzalez.
Dans ce contexte, quid des secondes doses du vaccin Pfizer qui devraient être administrées à J + 21 pour les Ehpads et J + 28 pour les autres ? Le calendrier sera tenu. « La semaine prochaine nous débuterons les secondes doses », disent les autorités qui assurent qu’elles se « battent pour avoir plus de doses ». Le vaccin AstraZeneca pourrait permettre de donner un peu d’air aux autorités sanitaires sur ce point. La décision de l’Agence européenne du médicament (EMA) est attendue le 29 janvier prochain, la Haute Autorité de santé (HAS) devrait dans la foulée, rendre sa décision au plus tard le 7 février prochain.