Le grand braquet
De nombreux lecteurs nous l’ont fait remarquer : « Vous évoquez doses pour le département dont pour la seule Métropole Nice-Côte d’Azur, n’y a-t-il pas quelque chose qui cloche ? »
Vous avez raison d’autant que la seule ville d’Antibes a obtenu un contingent de doses [lire en page suivante] et que son maire, Jean Leonetti, nous confiait, hier, que les communes de l’ouest du département se disaient globalement satisfaites de leur contingent. Traduction : elles ont reçu un nombre de doses proportionnel à leur nombre d’habitants.
La Métropole Nice-Côte d’Azur, avec ses communes, compte environ habitants. Soit la moitié des habitants des Alpes-Maritimes. Ce qui sur les doses envoyées par l’Etat pour le week-end devrait représenter environ doses.
Christian Estrosi a continué d’affirmer, hier, que la Métropole allait procéder à quelque injections pendant le week-end. Difficile d’expliquer cet écart. Peut-être que le maire de Nice et président de la Métropole englobe un certain nombre de doses en stock ? Peut-être y a-t-il une autre explication dans cette bataille de chiffres feutrée ? Qu’importe les déclarations des uns et des autres, l’essentiel n’est-il pas qu’un nombre record d’Azuréens, quel que soit leur lieu d’habitation, aura pu être vacciné en deux jours, dans le département qui est toujours celui où la circulation du virus est la plus active ? Sans verser dans ce qui ressemble parfois à une course à l’échalote, on pourra se féliciter de l’action de nombreux élus azuréens qui ont agi auprès du gouvernement pour que cette opération de grande envergure soit possible.
Le département est passé sur le grand braquet de la vaccination, il s’agit maintenant de garder le rythme.