Laurence Trastour-Isnart : « Il faut revenir à une vie normale »
Laurence TrastourIsnart, députée Les Républicains des AlpesMaritimes, était, hier, l’invitée d’Émotion à la une, l’émission de la rédaction de Nice-Matin sur Radio Émotion.
Les mesures sanitaires :
« Après le premier confinement, il aurait fallu faire appel à la responsabilité de tous en expliquant aux citoyens que ce virus pouvait être mortel ou rendre très malade, inciter les personnes à risque à s’autoconfiner si elles le souhaitent et à se protéger, mais libérer l’économie et rouvrir les commerces. Les citoyens sont responsables et adultes. Il faut revenir à une vie normale. Combien de temps va durer le confinement, le déconfinement, le confinement partiel ? Nous ne pouvons pas continuer comme ça. »
Le confinement du weekend:
« Je comprends que les Azuréens soient exaspérés. Je comprends que les commerçants, les restaurateurs, les intermittents du spectacle, tous ces gens qui ne peuvent plus exercer leur activité, soient désespérés. »
L’accélération de la vaccination :
« Enfin ! Dans les autres pays européens, les centres de vaccination étaient déjà ouverts le weekend. Le 14 juillet, Emmanuel Macron a assuré que nous étions prêts pour la vaccination. On peut en douter quand on voit la lenteur du démarrage de la campagne de vaccination. »
La reconnaissance des Covid longs :
« Les symptômes sont variés : problèmes digestifs, intestinaux, pulmonaires, neurologiques, musculaires, oculaires. Il y a au total plus de cent symptômes différents. Après avoir moi-même été malade, je me suis aperçue que beaucoup de personnes, très souvent assez jeunes, présentaient des symptômes au long cours. La reconnaissance de cette affection est importante, notamment pour la prise en charge des malades et la possibilité de pouvoir être mis en longue maladie. »
La Journée internationale des droits des femmes :
« J’ai été nommée en 2020 vice-présidente de la délégation aux droits des femmes de l’Assemblée nationale. Je mène actuellement une mission parlementaire sur l’égalité salariale entre les hommes et les femmes, mais aussi l’égalité dans les instances dirigeantes, ce qui me permet d’auditionner de nombreuses actrices économiques et d’évaluer les différences qui persistent au niveau des salaires et de la gouvernance des entreprises. Ces différences arrivent dès le plus jeune âge avec des stéréotypes de genre importants. »
La condamnation de Nicolas Sarkozy :
« Je souhaite lui apporter tout mon soutien dans cette épreuve difficile . J’ai du mal à comprendre cette décision de justice, et j’aimerais qu’on en fasse autant pour le grand banditisme. La justice se doit d’être exemplaire, comme les élus. »