Le Cannet par un trou de souris
Malmenées par des Lorraines sans complexe, qui les auront poussées au tie-break, les joueuses de Lorenzo Micelli ont fini par trouver la solution. Mais que ce fut dur…
Durant deux heures et demie de jeu à couteau (x) tiré (s), les Lorraines ont sérieusement tenu tête au Cannet, malgré le pilonnage offensif intensif de la pointue américaine Nia Reed (19 pts ; 16 att., 3 bl.) et le récital d’une Eva Yaneva tout simplement phénoménale (28 pts ; 27 att., 1 ace). Elue « femme du match », la Bulgare aura incontestablement pesé de tout son poids dans une rencontre indécise jusque dans ses derniers échanges. Et riche en rebondissements… dès la conclusion de la première manche. La balle de set au bout des doigts (24-23), l’énergique Elina Rodriguez se voyait
ainsi « déboutée » par la vidéo : une décision qui rebattait les cartes et permettait aux Azuréennes de retourner la situation à leur avantage (26-24). Totalement irrésistibles, les Vandopériennes s’octroyaient en revanche le deuxième acte (25-22) avant de payer clairement leurs efforts dans le troisième set (21-25). Contrariées par un contre cannettan dans lequel Sara Sakradzija (7 blocs) n’aura pas laissé sa part aux chiens, Palgutova et ses copines trouvaient tout de même l’énergie pour sauver trois balles de match dans la quatrième manche et retourner le Volero (27-25), contraint de prolonger le combat le temps d’un tiebreak décisif.
Encore une fois revenues de nulle part (3-8, puis 10-10), les « Panthères » s’accrochaient jusqu’au bout à leur fol espoir. Mais les partenaires de Maja Burazer (25 pts ; 23 att., 1 ace, 1 bl.) – l’une des grandes dames de la soirée côté lorrain – avaient sans doute… trop donné. Elles finissaient par rendre les armes sur un dernier service « vrillé » par Jacobson (15-12) : un péché mignon qui leur aura coûté cher (avec douze fautes directes dans le même exercice !) et qui permet au Cannet de rester en course pour la troisième place, d’autant plus que Nantes a été battu à Mulhouse (3-2).