Le Stade Niçois s’envole
A l’occasion du choc au sommet de la Nationale aux Arboras, les Niçois ont dominé Bourg et se détachent en tête du classement, avec un match en moins. Les demi-finales sont à portée.
Auteurs de leur meilleure prestation aux Arboras depuis le début de saison, les joueurs de David Bolgashvili et Martin Jagr ont dominé Bourg-en-Bresse (31-22) dans le choc au sommet de la Nationale.
Grâce à ce succès, les Niçois s’envolent en tête du championnat alors qu’ils comptent un match de moins que leurs deux premiers poursuivants. Sauf catastrophe, ils disputeront les demi-finales, dont les vainqueurs accéderont à la Pro D2.
Appliqués dès l’entame
Dès l’entame, on sentait que les Niçois étaient au rendezvous. Pleins d’allant, avec le vent dans le dos, ils mettaient en difficulté les visiteurs et, après un bon travail des avants, les troisquarts azuréens lançaient la cavalcade. Bien intercalé, Rémy Defives allait au bout (7-0, 10’). L’énorme tampon administré par Nicolas Tachat à son vis-à-vis et les percées de Parataiso Silafai-Lea’ana renforçaient l’impression globale.
- en une demi-heure !
Nice était dans le ton, et jouait avec beaucoup de justesse, mettant ainsi une énorme pression sur les épaules burgiennes. Logiquement, les Azuréens étaient récompensés avec un nouvel essai signé Jeronimo Negrotto, à la conclusion d’un enchaînement de temps de jeu dans les 5 mètres visiteurs (14-0, 15’). En plein doute, l’USBPA commettait des erreurs que les Niçois se faisaient un malin plaisir à sanctionner en allant chercher systématiquement des touches dans le camp adversaire. Impeccables dans les airs, ils enchaînaient sur un ballon porté, l’un de leurs classiques, pour envoyer toute la famille niçoise dans l’enbut aux côtés de Kurt Haupt (21-0, 29’). Bourg-en-Bresse, sonné, ne parvenait à rentrer dans les 22 mètres niçois qu’après 33 minutes de jeu mais débloquait son compteur par une pénalité de Campeggia (21-3, 35’).
Pas de bonus
Au retour des vestiaires, et avec cette fois le vent de face, Nice conservait la main sur le ballon. En filou, Agustin Ormaechea s’échappait au ras d’un regroupement et parvenait à donner après contact, pour envoyer Matthew James en terre promise (28-3, 50’).
Avec 4 essais d’avance, le capitaine niçois et sa bande semblaient alors lancés vers le bonus offensif dans ce choc des leaders. Mais les Violets allaient offrir une belle réaction.
D’abord sur un ballon porté conclu par Anga’Aelangi (2810, 55’) puis en obtenant un essai de pénalité généreux suite à une mêlée à quelques mètres de l’en-but (3117, 66’).
Sortis du bonus offensif, les Azuréens allaient toutefois plutôt bien résister aux assauts des Bressans, lesquels tentaient tout pour aller chercher le bonus défensif. Ces derniers allaient, au bout du chronomètre, parvenir à franchir à nouveau la ligne grâce à Doucet (31-22, 80’).
Revenus de nulle part, les Aindinois avaient l’occasion d’arracher un point sur la transformation mais Guilon voyait la trajectoire de son coup de pied légèrement perturbée par le vent pour s’écraser sur le poteau. Un petit coup de pouce du destin pas immérité pour des Niçois qui auront réalisé une très grosse performance, dans un duel face à un prétendant à la montée. Avec quatre points d’avance sur leur dauphin et un match en retard, les pensionnaires des Arboras semblent sur la voie royale. Non seulement pour aller en phases finales, mais également finir à l’une des deux premières places, synonyme de match d’accession à domicile au printemps prochain !