Un événement en Principauté, des répercussions dans le monde entier
La pandémie de Covid-19 a supprimé certaines de nos mauvaises habitudes, mais n’a pas effacé les menaces qui fragilisent les milieux marins, en grande partie causées par l’être humain. Née d’une volonté de mobiliser, protéger et innover, la Fondation Prince Albert II de Monaco organise la quatrième édition de l’Ocean Week, annulée l’an passé. Elle se tiendra du lundi 22 au dimanche 28 mars.
Des ateliers au service des océans
L’objectif : réunir des scientifiques, experts, ONG (Organisation non gouvernementale) et représentants de la société civile « pour échanger sur des sujets majeurs comme la pollution plastique, l’acidification des océans, les récifs coralliens ou la recherche scientifique », détaille la Fondation.
Et si aujourd’hui les problématiques de la conservation du milieu marin sont largement identifiées, créativité et innovation ne cessent d’apporter de nouvelles solutions.
« Dans le cadre de cette édition, poursuit la Fondation, seront présentés, par exemple, des récifs artificiels réalisés avec une imprimante 3D. Des start-ups (entreprises innovantes) mettent aussi en oeuvre des solutions pour contrer la pollution plastique. » Mais encore, Monaco
étant particulièrement concerné, sera expliqué comment mesurer « les impacts des nouveaux modes de motorisation dans le secteur du yachting ».
Les thématiques seront aussi multiples que variées, abordées par des personnalités internationales, telles que « le Commissaire européen à l’environnement ; des ministres du Portugal et de la Colombie, et des hauts responsables de grandes sociétés, entre autres », note la Fondation.
Comme à chaque édition, l’accent est mis sur la nécessité « d’engager des réflexions et des actions communes, nationales et internationales de sensibilisation et de protection des écosystèmes marins ».