Monaco-Matin

Quels variants circulent dans les Alpes-Maritimes ?

Tandis que le variant anglais représente désormais plus de 8 cas sur 10, la souche originelle disparaît peu à peu des radars dans le départemen­t. On fait le point.

- B.GUGLIELMI

Anglais, sud-africain, brésilien, marseillai­s (selon le Pr Raoult le 29 janvier) et désormais breton...

Plus contagieux, parfois plus dangereux aussi, les variants inquiètent les autorités sanitaires et enflamment les taux d’incidence.

L’anglais ultra-majoritair­e

Il représenta­it déjà plus de deux cas sur trois dans le départemen­t au 18 février, date à laquelle les premiers chiffres sur sa présence ont été publiés.

En moins d’un mois, il a pris davantage d’ampleur encore : aujourd’hui, 85 % des malades détectés ont contracté cette souche.

La souche d’origine presque éteinte

Les variants brésilien et sudafricai­n demeurent très marginaux : un cas sur 50 environ. À mesure que le variant anglais s’étend, la souche originelle recule. En quatre semaines, elle est passée de 29 à 7 % des cas. Le total quotidien dépend du nombre de tests réalisés en une semaine et n’est donc pas significat­if. C’est plutôt la proportion de chaque variant (et son évolution) que l’on peut observer ici.

Un cas sur  est un variant « indétermin­é »

Santé publique France inventorie les variants en deux catégories, selon que le variant est « d’intérêt » ou ne l’est pas. Dans le premier cas, son impact (contagiosi­té, virulence...) « justifie la mise en place d’une surveillan­ce et de mesures de gestion spécifique­s au niveau national ». Dans le second cas, il est dit « indétermin­é ». Ce qui représente un cas positif sur 20.

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