André à Gourdon : « Covid des villes et Covid des champs ? »
On commence par la fin (heureuse) : André Chiroleu s’est fait vacciner, hier matin, chez son médecin traitant de Barsur-Loup. À ans, ce Gourdonnais, qui souffre d’hypertension artérielle, attend, désormais, la seconde injection d’AstraZeneca. « À partir du mai », assure-t-il, le délai étant de quatre à douze semaines.
Alors que la vaccination pour les - ans atteints de comorbidités a débuté le mars dernier, ce n’est pas tellement l’attente qui l’a exaspéré : « Il y a eu les + ans qui étaient prioritaires, c’est normal. Puis il y a eu le manque de doses...»
Non, ce qui a passablement froissé le retraité, c’est l’expectative dans laquelle il s’est retrouvé durant de longues semaines... «J’ai commencé à poser les questions à mon médecin fin janvier. Il est, donc, au Bar-sur-Loup et il “pique” au centre de vaccination du Rouret. Pour y accéder, il m’a conseillé de m’inscrire via le site Doctolib. C’est une vraie galère. Je n’arrivais pas à trouver un créneau. A moins, peut-être de guetter chaque minute, chaque seconde...» D’autant plus que, selon lui, le centre dont il dépendait, de par son adresse, se situait, lui, à Coursegoules. « J’ai une amie qui a conduit sa maman de ans se faire vacciner làbas. Mais, ce que je ne comprends pas, c’est qu’on doive rouler km alors qu’il y a un centre au Rouret. » Un manque de clarté, qu’il fustige : « On ne savait plus vraiment où aller. Est-ce qu’on dépendait du médecin traitant ? D’une autre commune ? De la grande ville la plus proche ? » Et qui l’amène à poser cette question : « On est loin de l’organisation des centres urbains et des campagnes massives de vaccination. Y aurait-il une Covid des villes et un Covid des champs ? »