La condition de la femme à Monaco présentée aux Nations Unies
La Principauté a porté la voix de la condition de la femme sur son territoire jusqu’au siège des Nations Unies lors de la commission de la condition de la femme.
Une session qui, du fait de la pandémie, s’est tenue en visio-conférence.
C’est Isabelle Rosabrunetto, directeur général du département des Relations Extérieures et de la Coopération, qui est intervenue. Elle a rappelé que la participation des femmes à la prise de décisions et à la vie économique, ainsi que l’élimination de la violence physique et psychique à leur encontre étaient d’abord essentielles. Pour ce faire, deux conditions sont préalables : un environnement social favorable et des institutions inclusives.
Une charte pour l’égalité femmes/hommes au travail depuis
Isabelle Rosabrunetto a alors évoqué les droits civils et politiques énoncés par la Constitution monégasque de 1962, qui sont identiques pour les femmes et les hommes.
Elle a aussi présenté la mise en place, depuis 2017, de la Charte « Monégalité » pour l’égalité au travail, l’application de la loi relative au harcèlement et à la violence au travail, ou encore le renforcement du congé parental permettant de mieux concilier vie de famille et carrière professionnelle.
Le sport comme moyen pour parvenir à l’égalité ?
Elle a également souligné que, durant la période de pandémie de la Covid-19, le gouvernement princier a veillé à maintenir les services de prise en charge des victimes de violence. Enfin, à l’occasion des travaux menés par cette session, la Mission permanente de la Principauté de Monaco auprès des Nations Unies a présenté un paragraphe dans les conclusions de la commission faisant valoir que le sport est un moyen adéquat et efficace pour réaliser l’égalité de genre et l’autonomisation de toutes les femmes et les filles.