Pour Quentin Antognelli, « la marche était trop haute »
En lice lors de la régate européenne de qualification olympique à Varese, Quentin Antognelli (26 ans) n’a pas réussi dans sa quête de qualification directe pour les Jeux Olympiques de Tokyo.
Le skiffeur de la Principauté aura tout donné mais la concurrence était très rude dans cette compétition qui a attribué trois places pour Tokyo.
« Parti un poil trop vite »
Lors de son entrée en lice dans la série 3, l’athlète « rouge et blanc » reconnaît « être mal rentré dans la course. Je suis parti un poil trop vite. » Il termine 5e (7.13.38). Le Monégasque se retrouve dès lors en repêchage l’après-midi même et parvient à faire la course en tête. Le final est indécis et voit le Slovaque Zelinka (7.05.68) s’imposer de justesse devant Quentin Antognelli (7.06.91).
Après deux jours de report dû au mauvais temps (vent), l’athlète de la Principauté dispute la demi-finale. « J’étais dans le coup jusqu’aux premiers 1 000 m. Je me suis ensuite un peu désuni et les autres ont accéléré. »
Voyant que la course était jouée, il laisse un peu tomber. « Tout le monde était parti en surrégime. » Il finit à la 6e place (7.40.88).
« Pas grand-chose à me reprocher »
Lors de la dernière course, la finale B, Quentin Antognelli ne part pas trop mal. « J’arrive à bien me reprendre. Quatre bateaux sont bord à bord dans les derniers mètres. » Le Monégasque termine 6e (7.13.81). On retiendra que les trois billets olympiques ont été décrochés par Stefanos Ntouskos (Grèce), Alexander Vyazovkin (Russie) et Bendeguz Petervari-Molnar (Hongrie). À l’heure du bilan, Quentin Antognelli confiait « être assez content. Je n’ai pas grand-chose à me reprocher. Le niveau était vraiment très relevé, ça va très vite. J’ai certes connu des petits problèmes techniques et physiques, mais je n’aurais pas pu faire mieux. J’aurais pu espérer entrer en finale A et finir 6e au mieux mais dans les trois premiers, c’était mission impossible. »
Pas de regret, donc pour le skiffeur rouge et blanc à qui il reste une infime chance de qualification à Lucerne (Suisse) du 15 au 17 mai prochain. La régate mondiale attribuera deux billets pour Tokyo, lors d’une compétition « qui sera encore plus compliquée. »