CYCLISME Turquie : Jakobsen, reprise en douceur
Le sprinteur Fabio Jakobsen a expliqué avoir dû « s’habituer à rouler en peloton » hier lors de son retour à la compétition au Tour de Turquie, huit mois après la chute qui l’avait laissé avec de multiples fractures à la tête. « Le but était seulement de finir la course sans danger » ,a précisé le Néerlandais, qui n’a pas disputé le sprint (e) remporté par son compatriote Arvid de Kleijn.
C’était sa quatrième course estampillée « FIA FE ». Et ce devait être son premier podium. Relégué hors du top 10 lors des trois ePrix précédents, en Arabie saoudite (Diriyah), les 26 et 27 février, puis à Rome, samedi, Norman Nato semblait tenir le bon bout, hier après-midi, en coupant la ligne d’arrivée de la course 4 du championnat du monde de Formule E au 3e rang, derrière son copain belge Stoffel Vandoorne (Mercedes) et le Britannique Alexander Sims (Mahindra).
Fausse joie ! Quelques minutes plus tard, juste avant les effusions pétillantes, le nom du rookie antibois du team Venturi Racing disparaissait des hautes sphères du classement. Disqualifié pour « surconsommation d’énergie » ! Un crève-coeur car il s’en est vraiment fallu de peu, son compteur ayant atteint le 0 % fatidique entre l’ultime virage et le damier. Cette seconde journée dans
Pour Norman Nato, hier, Rome a rimé avec podium durant à peine cinq minutes...
la ville éternelle avait pourtant débuté idéalement. Sur un tracé humide ultra-piégeux (3,385 km, 19 virages), l’ancien pilote de F2 tire bien son épingle du jeu en qualifications. Il s’adjuge le meilleur chrono du quatrième et dernier groupe. Et il en remet une couche lors de la superpole (2e). Après un départ propre, le tête-à-queue du poleman néo-zélandais Nick Cassidy (Virgin) le propulse en tête. Pas pour longtemps car Vandoorne, Sims et l’Allemand Pascal Wehrlein (Porsche) font parler leur expérience.
« On retient la progression »
Longtemps 4e, la monoplace électrique frappée du numéro 71 garde la cadence. Nato résiste aux assauts de ses poursuivants survoltés. Mieux, il reprend le 3e rang à Wehrlein en fin d’épreuve grâce à un freinage impeccable à la corde. On connaît la suite, hélas...
« Après une telle bagarre,