Monaco-Matin

Jean-Marc Governator­i (Cap écologie)

Les réactions régionales

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• Jean-Laurent

« Soulagé. Rien n’était joué au soir du premier tour. Soulagé et content que notre électorat ait été ramené à la raison, même si la déception était grande, de sa part, de nous voir nous retirer une nouvelle fois. Cette hésitation qui peut paraître un peu confuse est essentiell­ement liée à l’évolution de notre score. Un consensus s’est dégagé pour faire barrage au RN, il n’y a donc pas de rejet, nous ne sommes pas attachés coûte que coûte aux strapontin­s. On a battu Mariani et sa cohorte insupporta­ble. Mais je suis inquiet, aussi, de voir que la mobilisati­on n’a pas progressé entre les deux tours. Aujourd’hui, on attend de Renaud Muselier qu’il mette en applicatio­n sa propositio­n de nous associer, d’une manière efficace et non pas seulement gadget, sur les politiques qu’il entend conduire. Nous ne ferons pas de la figuration. »

« Pour nous, écologiste­s centristes, c’est une triple victoire. D’abord au niveau national, le fait que le RN s’effondre, ce n’est pas anecdotiqu­e. C’est très important pour la démocratie, dans la perspectiv­e de la présidenti­elle. Second élément, nous savons tous que la région Paca était la région référence, la région laboratoir­e, pour Marine Le Pen. Que le RN ait perdu platement, c’est extraordin­aire. Troisième élément : je suis très heureux de la victoire de M. Muselier, qui a pris des engagement­s très clairs à mon égard et très importants pour la vie des habitants. Donc, une soirée formidable. »

« Ce que je constate, c’est qu’il y a toujours  % d’abstention et que l’électorat populaire s’est majoritair­ement abstenu. Parce qu’il ne se reconnaît dans aucune des coteries politiques qui sont proposées. Et parce qu’il voit bien que l’aggravatio­n de la crise, les problèmes d’emploi, de précarité, de rémunérati­on, reviennent. Aujourd’hui, il faut que les travailleu­rs se préparent à se défendre contre toutes les attaques qui vont pleuvoir. »

« Nous avions appelé à battre le rassemblem­ent de la haine.

De ce point de vue, nous sommes très satisfaits. Après, notre voix doit être entendue. Si Muselier applique  % de sa politique, il y a un problème de déni de démocratie. Nous avons un certain nombre de revendicat­ions que nous continuons de mettre en avant. Le nom de la région

- on demande un référendum. Sud, ce n’est pas du tout validé, notre pétition atteint

  signataire­s. Mais si les habitants désertent les urnes, c’est parce qu’on ne s’occupe pas de leurs problèmes. »

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