Lloris : « On n’a pas le droit à l’erreur »
Dans quel état d’esprit se trouve le groupe France avant d’aborder cette phase finale ?
On a tourné la page du premier tour, qui a demandé beaucoup d’efforts. On a basculé sur une nouvelle compétition. L’approche est différente, on n’a pas le droit à l’erreur. En face, il y aura une très belle équipe suisse, qui réalise de belles choses depuis plusieurs saisons. On devra réaliser une performance de très haut-niveau pour être encore là au prochain tour. L’aspect mental entre en jeu, c’est même la clé de la réussite.
L’expérience vous aide-t-elle dans l’approche de ces rendez-vous ?
On peut s’appuyer sur notre vécu, mais ce n’est pas suffisant. Il faut mettre tous les ingrédients pour aboutir à une réussite. Cela passe par beaucoup d’efforts, de sacrifices, de discipline.
Il peut y avoir des échanges mais c’est le sélectionneur qui décide. Il travaille en amont des matchs avec son staff pour nous mettre dans les meilleures dispositions. Il faut parfois s’adapter en fonction des pépins physiques. Mais la réponse, c’est celle des joueurs, ce qu’on mettra sur le terrain pour écrire notre histoire.
Avez-vous en tête la possibilité de rentrer à la maison dès les huitièmes de finale ?
On est des compétiteurs, on n’aime pas la défaite. On la hait encore plus quand on sait que tout peut s’arrêter sur un match. Il faudra être à la hauteur de l’événement.
Je vais être honnête. Avant de rentrer dans un débat tactique, il faut d’abord penser à faire les efforts avec ou sans ballon. Après, on pourra parler de tactique.
Avez-vous senti un regain de confiance chez Karim Benzema depuis son doublé contre le Portugal ?
Il est prêt depuis qu’il a été appelé. Karim apporte toute son expérience, son vécu et son talent. On n’a pas attendu qu’il marque pour se rendre compte de son influence.
V.M.