2012 - Londres. Hervé Banti : « Les barrières culturelles et financières tombent vite »
En se classant, avant l’été 2012, parmi les cent premiers mondiaux en triathlon, Hervé Banti s’est logiquement octroyé une place aux Jeux de Londres. L’aboutissement de deux décennies de travail acharné et de sacrifices familiaux, d’autant plus vrai dans cette discipline englobant la course à pied, le vélo et la natation. « J’avais commencé à 15 ans puis j’ai gravi tous les échelons, du local à l’international, explique celui qui s’est reconverti, depuis, comme croupier au Casino. Arriver aux Jeux représente vraiment un aboutissement. Au village olympique, j’ai ressenti une universalité du sport. On croise dix mille athlètes, venant de pays riches mais aussi de pays très pauvres. Tous viennent pour la passion du sport et les barrières culturelles et financières tombent vite. »
Au terme des 1,5 km de nage, 40 km de vélo et 10 km de course, Hervé Banti terminera 49e sur 70 (1’46’’25’’’).
« Profiter du moment »
Loin d’Alistair Brownlee, le champion olympique. Loin, aussi, de son objectif d’intégrer le Top 30.
« Ce n’est clairement pas ma meilleure performance. Une blessure au mollet m’avait empêché de m’entraîner au printemps, justifie-t-il. Aux Jeux, les dix premiers jouent la médaille, le reste est là pour profiter du moment. Cela m’aura aussi permis de créer un lien avec les autres athlètes de Monaco. J’avais, également, été très touché du soutien du prince. »