2012 - Londres. Angélique Trinquier, porte-drapeau
De son expérience aux J.O. de Londres, la nageuse Angélique Trinquier retiendra avant tout le rôle de portedrapeau qu’elle a endossé à la cérémonie d’ouverture. « Quand le prince Albert a fait l’annonce, j’étais très étonnée, je ne m’y attendais absolument pas. J’étais la première femme monégasque à porter le drapeau, faitelle remarquer. À la cérémonie d’ouverture, on se sent toute petite, dans une bulle. Je cherchais du regard la famille princière mais je n’arrivais pas à la voir. On sait que c’est télévisé alors on pense aux proches qui nous regardent. Avec le recul, on se dit qu’on a participé à quelque chose d’exceptionnel, que peu de gens ont la chance de vivre. C’est gravé à vie en moi. »
Côté bassin, en revanche, Angélique Trinquier ne gardera pas un souvenir impérissable de sa prestation sur le mètres dos. « Mon temps n’était pas terrible. Je n’ai participé qu’aux séries. Ce n’était pas ma meilleure performance. Sur le moment, je l’ai vécu comme un échec », souffle-t-elle. À l’issue des olympiades, la nageuse a pris sa retraite sportive, préférant se consacrer à la pratique du sport amateur. « Cela demandait beaucoup de sacrifices. »
Missions dans les écoles
Depuis, Angélique Trinquier apprend à nager aux écoliers. Le triptyque idéal : sport, piscine et éducation.
« On passe également dans les écoles avec l’association monégasque des athlètes olympiques. On leur parle des valeurs olympiques, des voyages, des rencontres, du fait de se surpasser. On a eu de super retours. »