La chasse au cormoran en Principauté
De quoi s’occupe-t-on lors de l’été ? A recenser les...« oiseaux utiles » ! Le Journal du juillet consacre l’essentiel de son édition à un colloque qui s’est déroulé sur le sujet, auquel a participé la Principauté : « Le sujet, sans le paraître au premier abord, est extrêmement délicat. On est d’accord partout sur ce point qu’il faut assurer la conservation des oiseaux utiles à l’agriculture... Les oiseaux utiles, c’est-à-dire les oiseaux insectivores, jouiront d’une protection absolue, de façon qu’il soit interdit de les tuer en tout temps et de quelque manière que ce soit, d’en détruire les nids, oeufs et couvées... »
Oiseaux utiles : Rapaces nocturnes : chevêches, chouettes ; hulottes ou chats-huants ; hiboux ; petits-ducs. Passereaux ordinaires : martinets ; rossignols ; rouges-gorges ; fauvettes de tontes sortes, telles que fauvettes ordinaires ; fauvettes ; mésanges ; hirondelles ; chardonnerets ; étourneaux ordinaires et martins.
Echassiers : cigognes.
Oiseaux nuisibles : Rapaces diurnes: gypaète ; faucons ; vautour. Rapaces nocturnes : grand-duc. Passereaux ordinaires : grand corbeau ; pie voleuse ; geai. Echassiers : hérons ; butors et bihoreaux. Palmipèdes: pélicans ; cormorans.
« La destruction des oiseaux considérés comme gibier ne sera autorisée qu’au moyen des armes à feu ; est écarté l’emploi des filets qui peuvent détruire de grandes quantité d’oiseaux utiles. »
On l’aura compris, les cormorans n’ont pas intérêt à se présenter du côté de la Principauté!