Monaco-Matin

Au pied de l’Olympe

Les Bleus, vainqueurs des Américains en phase de groupes (83-76), n’ont pas réédité leur exploit hier matin. La première médaille d’or olympique de leur histoire attendra. L’oeil de Julien Espinosa

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Il n’y a pas eu de miracle à Saitama : les Bleus du sont restés au pied de l’Olympe face aux grandissim­es favoris américains et se sont inclinés 87 à 82 en finale. Alors que les Français pouvaient devenir les premiers à remporter les trois titres olympiques dans les sports « co » en salle lors d’une même édition des JO (basket, volley, hand), les basketteur­s ont chuté dès la première finale de l’impression­nant triptyque. Rudy Gobert, Evan Fournier et leurs coéquipier­s ont fait douter les stars de la NBA portées par Kevin Durant (29 points), mais ne sont jamais vraiment parvenus à emballer cette finale et à trouver ce grain de folie qui permet de renverser des favoris. Battue par la France lors de leurs deux dernières confrontat­ions, en quart de finale du Mondial-2019 (89-79) et il y a deux semaines en phase de groupes (83-76), « Team USA » n’a cette fois pas été surpris.

« Une montagne devant nous »

« On savait qu’on avait une montagne devant nous. Pas forcément - et avec beaucoup de respect - la meilleure équipe du tournoi, mais des individual­ités bien au-dessus de ce qu’on peut jouer tous les jours », a analysé Nando de

Le Cannois formé à Antibes, Timothé Luwawu-Cabarrot, a bouclé la partie avec  points en ’’’ de jeu ( passe,  rebonds et  balles perdues).

Colo après ce troisième revers pour la France en autant de finales olympiques (1948, 2000, 2020), à chaque fois contre les Etats-Unis.

Si les Français ont gagné la bataille du rebond (41 à 34), ils ont laissé échapper trop de lancers francs (18/29, 7 ont été ratés par Rudy Gobert) et ont perdu 18 ballons. Le meilleur marqueur des Bleus a été Evan Fournier (16 points), mais ça n’a pas suffi pour dompter la meilleure équipe de l’histoire. « Quand on regarde notre compétitio­n, je crois qu’on peut être fiers, juge Fournier. On n’est pas loin, putain. On est un joli groupe, qui n’a pas encore beaucoup d’expérience ensemble. Dans l’état d’esprit, cette équipe est extraordin­aire. On est des chiens. C’est le groupe avec lequel j’ai pris le plus de plaisir. »

Le sélectionn­eur Vincent Collet tirait, lui, déjà les leçons pour l’avenir. « Il faut que ça nous fasse mal, pour qu’on aille chercher ces petits riens qui nous séparent de la récompense suprême. »

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