France : 33 médailles des tops et des flops
Ils ont brillé ou déçu lors des ces Jeux qui se sont achevés hier. Tour d’horizon des Tricolores au rendez-vous ou passés à côté de leur sujet.
Les sports co français
Il y avait cinq équipes françaises de sports collectifs en salle à Tokyo et la France est répartie avec cinq médailles dont trois titres. Un extraordinaire succès ! Handballeurs, pour la troisième fois, handballeuses et volleyeurs, pour la première, ont remporté l’or. Le basket n’est pas en reste avec l’argent des messieurs et le bronze des dames. Cela n’a pas vraiment inspiré les autres sports puisque la France termine huitième nation (10 or, 12 argent et 11 bronze) pour un total de 33 médailles sur les quarante espérées.
Le judo français
Les judokas français ont été les plus grands pourvoyeurs de médailles de ces JO pour la France, avec huit podiums, dont deux titres. La grande dame a été Clarisse Agbégnénou. La porte-drapeau tricolore a remporté les deux en or. D’abord en solitaire dans la catégorie des -63 kg, elle a conclu sa semaine avec l’or dans la nouvelle et intéressante épreuve par équipes mixtes.
Florent Manaudou
L’argent de Rio avait un goût de regret, celui de Tokyo a la saveur de l’or. Florent Manaudou a réussi son pari en décrochant la deuxième place du 50 m nage libre, après s’être éloigné des bassins jusqu’au printemps 2019. Champion olympique 2012, vicechampion olympique 2016 et 2020, Manaudou réussit un incroyable « triplé » et surtout ramène de Tokyo la seule médaille française des bassins.
Le cyclisme français
Route, VTT, BMX, piste. La France est arrivée ambitieuse à Tokyo, le président de la Fédération français Michel Callot revendiquant l’objectif de six médailles. Raté ! Ce sera deux médailles de bronze en vitesse par équipes messieurs et à l’américaine. Le reste ? Discrétion sur la route, même si Gaudu a été présent (7e), fiasco en VTT où les médailles étaient attendues aussi bien chez les filles (Ferrand-Prévot et Lecomte) que chez les garçons (Sarrou), gâchis en BMX, avec trois Français en finales de 8, et une Française, mais aucun podium.
Renaud Lavillenie
Le Clermontois visait à 34 ans un troisième podium olympique après l’or de Londres et l’argent de Rio. Las ! Victime d’une entorse à la cheville gauche, mijuillet, Lavillenie n’a pu défendre ses chances en finale, après s’être blessé à l’échauffement à la cheville… droite. Le Suédois Armand Duplantis était inaccessible, mais la huitième place de Lavillenie, même dans ces conditions, est une déception.
Les footballeurs
Plus que l’équipe française, ellemême, c’est l’ensemble du football français qui porte la responsabilité du fiasco (élimination au premier tour). L’entraîneur Sylvain Ripoll n’a pu constituer son équipe qu’au dernier moment et avec des joueurs inconnus du grand public, certains évoluant en L2. Un seul a réussi ses JO : André-Pierre Gignac, l’attaquant qui évolue au Mexique, a inscrit quatre buts dont un triplé contre l’Afrique du Sud. En un tweet il a parfaitement résumé le sentiment général « Pas de MERCI à certains clubs français ».
Teddy Riner
Le double champion olympique des + 100 kg, à Londres et à Rio, préparait Tokyo avec un seul objectif, un troisième titre. L’inquiétude est venue lorsqu’il a révélé une blessure survenue en début d’année et qui l’a éloigné des tatamis deux mois. La déception est venue en quarts de finale, où il a été surpris par le Russe Tamerlan Bashaev. Le Guadeloupéen a tout de même réussi à accrocher le bronze et a conclu son séjour dans la joie de l’or par équipes mixtes. Mais l’essentiel n’était pas là.