Monaco-Matin

William Mennesson, triathlète au fil du temps

Deux ans plus tard, William Mennesson remettra son titre en jeu lors de l’Embrunman, le 15 août prochain. Un triathlète accompli, devenu passionné sur le tard. Rencontre.

- ADRIEN SANTUCCI

Il sera l’homme à battre, et à surveiller comme de l’huile sur le feu. William Mennesson va retrouver la terre de ses exploits en 2019 lors de la fameuse épreuve de l’Embrunman. Il en était sorti vainqueur à l’issue d’un sacré numéro. Depuis ? Pas grandchose. La crise sanitaire a pointé le bout de son nez et a rendu la pratique très compliquée. La compétitio­n encore plus.

William Mennesson s’est découvert cette passion du triathlon sur le tard. Celui qui vient des Yvelines en région parisienne aime le sport depuis tout jeune. Il a notamment fait de la voile et du volley à un bon niveau national. Mais sa taille l’a empêché de viser plus haut. C’est à 17 ans qu’il fait le choix de se mettre triathlon avec l’UNSS. Il adorait les longues distances mais n’était pas très impliqué à ses débuts : « J’avais les études avec l’école Paris Dauphine, et la vie étudiante. Le triathlon passait au second plan. »

 h d’entraîneme­nt par semaine

C’est à partir de 2015 lors d’un séjour en Angleterre que le déclic est arrivé. Parti faire Erasmus à Oxford, le triathlète monégasque s’est laissé séduire par la culture anglaise : « En Angleterre, les études et le sport sont conciliabl­es et vont même de pair. Je suis devenu plus sérieux et régulier dans mes entraîneme­nts. » À son retour en France, l’envie de continuer était intacte, et William Mennesson prend un réel plaisir lors des différente­s courses.

L’athlète vit aujourd’hui à Villefranc­he et travaille à Monaco en tant que business analyst dans une entreprise de billetteri­e en ligne pour les sports mécaniques. Un travail qui lui prend 40 heures par semaine. Et le triathlon dans tout ça ? William Mennesson trouve toujours le temps pour s’entraîner deux à trois fois par jour pour un total 20 h par semaine : « Tout est question d’organisati­on. J’adapte mon planning avec mon travail, et je m’en sors très bien. » Le Parisien d’origine est une véritable force de la nature, et s’entraîne très dur pour continuer à gravir les échelons. Plus fort sur le vélo, il estime maintenant être beaucoup plus équilibré à la nage, et à la course à pied. Depuis le début de l’année, il se sent très bien avec une progressio­n qu’il juge constante.

Après avoir réalisé un véritable tour de force lors de l’Embrunman 2019, William Mennesson est en forme et veut remettre le couvert : « C’est mon premier gros objectif. Même si je sais que cette année ce sera très dur, avec de très bons rouleurs. » La suite ? Il prendra part et l’Ironman de Suisse, puis celui de Nice. Et pourquoi pas un jour se qualifier pour l’Ironman d’Hawaii, référence mondiale de la discipline.

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(DR) William Mennesson sera ua départ de l’Embrunman, le  août.

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