Monaco-Matin

« Comme ce diamant qui brille au centre, on a tous une petite lumière intérieure »

- A. C.

Il tend fièrement son bras, exhibe son poignet. Le voilà qui irradie, avec cet éclat particulie­r au centre d’une sphère dorée, attachée par un élégant bracelet noir. De petites lettres gravées : Manipura. Plus qu’un bijou pour homme, l’émanation d’un « second moi » pour Christophe. « D’habitude, un bijou est relié à un évènement, à quelqu’un, à une émotion. Mon défi, c’était d’en créer un qui me ramène vers moi, explique le créateur. L’idée avec Manipura, c’est qu’on a tous cette petite lumière intérieure qui brille, qu’il faut protéger, et que le bijou va symbolique­ment mettre en valeur. La pierre placée au centre, c’est l’énergie de vie. » Manipura, ou le chakra du plexus solaire, le centre de connexion de notre vitalité, un nom que Christophe n’a pas choisi au hasard, après l’avoir longtemps cherché.

Valeurs, au-delà du prix

« Il y a l’aspect esthétique du bijou, mais aussi une forme de recherche spirituell­e dans ce que je fais. Cette première collection est un peu à l’image de ma reconversi­on : une connexion entre là d’où je viens et là où je vais. »

Lui sait trop que tout ce qui brille n’est pas or. Et que le prix d’une pierre ne fait pas toute sa valeur. Alors il a également créé une première pièce, au tout début de son installati­on, avec ces mots gravés, comme un tantra : respect, courage, authentici­té, humilité, créativité. Le premier modèle Manipura est à 580 euros, compter 1 780 euros pour un bracelet, dont l’attache est en satin, « quasi indestruct­ible : je fais du paddle et je plonge avec ».

Bague, collier, bracelet, à chacun son karma. À chacun son carat…

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Dans son atelier, Christophe part d’un bloc de résine pour concevoir son bijou. Sa première collection Manipura en appelle d’autres !
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