Cannoises
Cela fera partie des premières informations données aux enfants : jeudi prochain lorsqu’ils effectueront leur rentrée, les élèves des 230 classes cannoises découvriront les capteurs de CO2 : une sorte de feu tricolore (un par classe) qui devrait les amuser et permettra de les impliquer dans la surveillance de la qualité de l’air qu’ils respireront : « La lumière verte quand tout va bien. La lumière orange : il faut aérer. La rouge statique : on est en alerte. Et la rouge clignotante, il faut sortir les enfants », explique Dominique Aude-Lasset, directrice générale adjointe des services de la ville de Cannes.
La Ville a donc acquis 300 détecteurs de dioxyde de carbone, ceux des classes – plus ludiques – et des itinérants qui permettront d’évaluer la qualité de l’air des dortoirs ou réfectoires. Cent vingt purificateurs d’air protégeront également les enfants et leurs enseignants. Les 10 crèches cannoises seront toutes équipées de ces mêmes dispositifs qui permettront donc d’évaluer la concentration en CO2 des salles, d’optimiser la fréquence d’aération et de limiter les infections par aérosols.
Un détecteur en place dans une classe de l’école Marcel-Pagnol à Cannes-la Bocca.
Pas de dispositif à Grasse ni à Antibes-Juan-les-Pins
À Grasse, les établissements scolaires feront l’impasse sur ces dispositifs pour la période scolaire à venir. « La municipalité a demandé des devis pour l’installation des capteurs de CO2. À ce jour, il n’est pas prévu d’installer ces dispositifs pour la rentrée prochaine », informe la Ville à ce sujet. Les purificateurs d’air ne sont pas non plus prévus dans les classes grassoises. De son côté la ville d’Antibes-Juan-les-Pins étudie la possibilité d’installer des capteurs de CO2. Les services spécialisés de la collectivité réfléchissent à la pertinence de ces appareils mais aussi aux différentes pièces dans lesquels ils pourraient être installés. Une décision devrait être rapidement prise.