Monaco-Matin

1858 : Les avantages du port de Monaco

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Pour stimuler le tourisme internatio­nal, le Journal de Monaco vante les mérites du port de Monaco dans son édition du

er août  : «Ilyaparmil­es richesses sans nombre qu’on constate dans la Principaut­é une source très sérieuse de bien-être, sur l’importance de laquelle nous croyons de notre devoir d’appeler l’attention.

Nous voulons parler du port de Monaco. Il est le seul, sur la route de Nice à Gênes, qui puisse offrir un abri sûr aux navires de tout tonnage, et l’excellence de sa position n’avait point échappé autrefois à l’oeil d’aigle des Romains, qui le connaissai­ent sous le nom de Port Hercule. Défendu contre les vents du Nord par le cap des Spélugues, il est séparé de la grande mer par la ville de Monaco dont l’élévation de trois cents pieds sur un roc formidable le protège en entier contre les rafales du Sud ; et les plateaux divers qui descendent de la Turbie jusqu’à la Condamine, où des bois d’orangers et des champs de violettes parfument son rivage, le ferment à l’ouest.

On compte  mètres d’une pointe à l’autre de son entrée,  mètres au fond et dans toute sa largeur, et une longueur de  mètres de son rivage à sa sortie. Deux cents navires de tout tonnage peuvent s’y abriter facilement...

On trouve aux abords  mètres de plage d’une pente douce et sablée qui ont une partie occupée par le bel établissem­ent des Bains de mer, le reste de cette grève charmante appartient aux embarcatio­ns de pêcheurs, aux chaloupes et autres bâtiments légers qui viennent prendre leur chargement de citrons, d’olives, d’oranges et de fruits de toutes sortes dont le commerce a fait vivre jusqu’ici la ville. »

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(Photo DR) Le port de Monaco au XIXe siècle.

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