Monaco-Matin

Chroniques estivales du XIXe siècle

Dans cette rubrique, nous évoquons la vie de Monaco au cours des saisons d’été au XIXe siècle à travers la presse de l’époque.

- ANDRÉ PEYREGNE

Deux sujets, cette semaine dans notre chronique estivale du XIXe. Deux sujets qui sont sans rapport l’un avec l’autre mais qui, chacun, firent beaucoup parler d’eux en leur temps.

Le premier concerne l’avenir touristiqu­e de la Principaut­é. Ce sujet, à vrai dire, a occupé les esprits durant toute la seconde moitié du XIXe siècle.

Alors que se développai­t le tourisme internatio­nal en Europe, comment pouvait-on faire venir les voyageurs en Principaut­é ? À partir des années mille huit cent soixante, il y eut le train et la route. Mais auparavant Monaco était une enclave difficilem­ent accessible.

Il n’y avait qu’un seul vrai accès possible : la mer. C’est ce que met en évidence en  le

Journal de Monaco : il faut à tout prix développer le port de Monaco et vanter ses mérites. C’est ce que ce journal s’emploie à faire. Le second sujet est l’épilogue d’un feuilleton qui tint en haleine la Principaut­é pendant dix ans : l’annulation du mariage du prince héréditair­e Albert er. Celui-ci s’était séparé de son épouse en  quelques mois à peine après son mariage et après la naissance de leur fils (le futur Louis II) que son épouse lui interdit de voir.

Dix ans après, au cours de l’été , alors qu’il n’avait toujours pas rencontré son fils, le prince héréditair­e Albert er apprend du Vatican l’annulation de son mariage. C’est une grande nouvelle pour Monaco. Le prince Charles III en informe très solennelle­ment ses sujets...

Newspapers in French

Newspapers from Monaco