Chroniques estivales du XIXe siècle
Dans cette rubrique, nous évoquons la vie de Monaco au cours des saisons d’été au XIXe siècle à travers la presse de l’époque.
Deux sujets, cette semaine dans notre chronique estivale du XIXe. Deux sujets qui sont sans rapport l’un avec l’autre mais qui, chacun, firent beaucoup parler d’eux en leur temps.
Le premier concerne l’avenir touristique de la Principauté. Ce sujet, à vrai dire, a occupé les esprits durant toute la seconde moitié du XIXe siècle.
Alors que se développait le tourisme international en Europe, comment pouvait-on faire venir les voyageurs en Principauté ? À partir des années mille huit cent soixante, il y eut le train et la route. Mais auparavant Monaco était une enclave difficilement accessible.
Il n’y avait qu’un seul vrai accès possible : la mer. C’est ce que met en évidence en le
Journal de Monaco : il faut à tout prix développer le port de Monaco et vanter ses mérites. C’est ce que ce journal s’emploie à faire. Le second sujet est l’épilogue d’un feuilleton qui tint en haleine la Principauté pendant dix ans : l’annulation du mariage du prince héréditaire Albert er. Celui-ci s’était séparé de son épouse en quelques mois à peine après son mariage et après la naissance de leur fils (le futur Louis II) que son épouse lui interdit de voir.
Dix ans après, au cours de l’été , alors qu’il n’avait toujours pas rencontré son fils, le prince héréditaire Albert er apprend du Vatican l’annulation de son mariage. C’est une grande nouvelle pour Monaco. Le prince Charles III en informe très solennellement ses sujets...