Des solutions efficaces…
Broyage mécanique, pâturage, brûlage dirigé : plusieurs méthodes, un seul but !
Les coupures de combustible permises par le débroussaillement peuvent être réalisées de diverses façons. Broyage mécanique, pâturage de troupeaux, comme c’est par exemple le cas dans l’est-Var sur une importante zone séparant Saint-Raphaël et Fréjus de l’Estérel, ou encore brûlage dirigé des sous-bois en hiver. « Le brûlage dirigé, c’est l’utilisation du petit feu d’hiver, une technique ancestrale dans le massif des Maures : on le pratiquait déjà au XIXe siècle pour protéger les pinèdes », rappelle Éric Rigolot. Il a l’avantage de permettre de travailler dans des zones très pentues ou rocailleuses, là où les machines ne vont pas.
Combiner les méthodes
Dans le massif des Maures, le Sivom du pays des Maures et du Golfe de Saint-Tropez a pratiqué ce type de débroussaillement pas plus tard que l’hiver dernier, y compris dans des zones parcourues par le feu de Gonfaron, indique le chercheur de l’Inrae. « Les pinèdes qui ont été traitées ont survécu. » De son côté, Bruno Teissier du Cros souligne que cette méthode n’a pas forcément bonne presse. « C’est difficile de faire accepter, même en hiver, que la forêt brûle. Et puis, cette technique crée de la fumée. Or, la pollution de l’air est rédhibitoire vis-à-vis de ce que pourraient respirer les locaux. »
De toute façon, remarque Éric Rigolot, « selon les lieux, on peut choisir une méthode ou une autre. On peut même les combiner pour aboutir à un débroussaillement efficace et durable ».
À la machine, par la « dent » du mouton, par le brûlage dirigé ou par plusieurs méthodes tout, c’est de bien procéder au débroussaillement.
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