L’OM repasse au vert
Enthousiaste et offensif, porté par l’atmosphère exceptionnelle du Vélodrome et la réussite de ses recrues Guendouzi, Gerson ou Ünder, l’OM a laissé derrière lui les incidents de Nice et a nettement battu SaintEtienne (3-1) hier.
« Direction, staff et joueurs : fiers de vous » : quelques banderoles avaient été déployées pour rappeler le triste chaos de Nice la semaine dernière, mais comme ils l’avaient promis pendant la semaine, les Marseillais avaient la tête au football.
Ünder dans tous les coups
Positionnés en 3-4-3, les joueurs de Jorge Sampaoli sont bien rentrés dans le match et en ont été récompensés par l’ouverture du score signée Guendouzi (10, 23). Dominateurs, avec notamment une frappe de Mattéo Guendouzi sur le poteau (39), et pas particulièrement menacés, les Marseillais ont tout de même cédé ensuite sur une tête de Timothée Kolodziejczak après un corner remarquablement frappé par Adil Aouchiche (1-1, 32). Le résultat était assez bien payé à la pause pour des Verts alors très inoffensifs et l’OM a logiquement repris l’avantage par Gerson, avec une frappe sous la barre pleine de sang-froid (51). Guendouzi puis Gerson : les deux premiers buts ont rappelé que le système de Sampaoli et l’absence d’avantcentre offraient aux milieux de terrain la possibilité de venir voir dans la surface adverse ce qu’ils peuvent y glaner. Le retour d’Arkadiusz Milik, présent en tribunes samedi aux côtés de Frank McCourt et Pablo Longoria, fera tout de même du bien, mais même sans N.9, l’OM penche franchement et avec gourmandise vers l’avant. Les Olympiens ont continué à chercher le KO et l’ont obtenu, un peu par hasard, sur un ballon perdu par les Stéphanois et arrivé jusqu’à Cengiz Ünder, buteur d’une jolie frappe enroulée du gauche (68). Impliqué sur les trois buts, le Turc réussit un bon début de saison, à l’image de son équipe, qui a pris sept points en trois matchs. Le quatrième n’est pas encore fini, c’est celui de Nice, et il doit se conclure devant les instances.