Comment la SBM prolonge « l’euphonie estivale »
Jean-Luc Biamonti, président délégué de la Société des Bains de Mer, met en place plusieurs animations exclusives pour susciter l’intérêt de la clientèle au-delà des deux mois d’été.
Et si c’était la fin de la morosité ? « L’été a été plutôt bon », selon Jean-Luc Biamonti. Le président délégué de la Société des Bains de Mer confirme les propos qu’il avait tenus en juillet dernier et permet ainsi d’espérer une arrière-saison sans chute libre de la fréquentation.
Il s’en donne en tout cas les moyens en multipliant les opérations qui font la part belle aux atouts locaux : les talents, les lieux et la clientèle de proximité. Ainsi, samedi soir, « La Vita MonteCarlo », opération programmée sur deux mois, était lancée avec un dîner de Franck Cerrutti dans la Salle Empire de l’Hôtel de Paris. Une soirée unique, très joliment décorée et mise en lumière, qui a rassemblé des talents musicaux pour le moins éclectiques : la jeune Monégasque Stella Almondo au piano, la chanteuse jazz Elodie Frégé et la DJ Irène Drésel. La SBM redouble ainsi d’efforts pour susciter la curiosité et proposer des rendez-vous exclusifs. Les explications de Jean-Luc Biamonti.
Vous dévoilerez les chiffres précis après l’assemblée générale de vos actionnaires le septembre. Mais pouvezvous, avant cela, nous donner un bilan global de l’été ?
Nous avons été agréablement surpris par les deux mois d’été. Fin juin n’a pas été formidable, mais nous avons bénéficié d’une montée en puissance en « last minute ». Nous voulons continuer sur cette lancée. Ça ne se fait pas tout seul. C’est pourquoi nous essayons d’animer la SBM pour prolonger l’euphonie estivale en septembre et début octobre. En plus des événements programmés, nous proposons par exemple des repas ou apéritifs dans des endroits totalement exclusifs : le ponton du Beach, la terrasse du salon du président au Casino de Monte-Carlo, les toits du Casino – ça c’est magique, le lagon du Monte – Carlo Bay, la mezzanine Eiffel de l’Hermitage...
L’animation est-elle nécessaire pour attirer la clientèle ?
Il faut créer l’exceptionnel. Nous avions envisagé un concert sur la place du Casino. Mais l’idée a été abandonnée considérant le risque météo en cette saison. Samedi prochain, nous avons un dîner vraiment exclusif chez Yannick Alléno avec quatre vins de Chapoutier – deux blancs et deux rouges – notés / au Parker ; ce qui est rare.
Comment se profile l’automne ?
Certes, le rendez-vous des assureurs n’a pas eu lieu. Mais le Yacht Show que nous craignions très réduit en voilure a pu finalement proposer un format très honorable. En conséquence, l’événement génère des demandes en termes d’hôtellerie.
Avez-vous cassé les prix ?
Absolument pas ! Nous n’avons pas bradé la destination. Non seulement nous avons du monde, mais nous avons également une clientèle de qualité qui a envie de profiter. Bien sûr fin octobre et novembre semblent aujourd’hui beaucoup plus difficiles. Et nous n’avons pas de visibilité sur décembre. Mais il se peut que le phénomène de « last minute » se poursuive. Dans une moindre mesure forcément puisque les réservations de dernière minute concernent la clientèle privée.