Monaco-Matin

Académie Princesse Grace : à l’école de l’excellence

Les cours ont repris hier au sein de l’établissem­ent qui accueille cette année 19 nouveaux élèves et une équipe pédagogiqu­e renouvelée, pour former l’élite de la danse de demain.

- CEDRIC VERANY cverany@monacomati­n.mc

Toï, toï, toï : l’expression allemande pour souhaiter bonne chance est plus chic que le mot de Cambronne. Elle est un leitmotiv chez les danseurs, lancée hier par Luca Masala, directeur de l’Académie de danse Princesse Grace, pour accueillir sa nouvelle promotion. Une promotion qui marque un nouveau passage dans l’établissem­ent formant de jeunes pousses à devenir des danseurs profession­nels. Cette année, l’Académie compte 19 nouvelles recrues parmi ses 41 élèves sur tous les niveaux. Une partie de corps professora­l et des équipes pédagogiqu­es a aussi évolué. Une nouvelle ère pour le directeur, qui célèbre cette année son demi-siècle dans le civil et ses 13 ans à la tête de l’Académie placée sous la houlette de la compagnie des Ballets de Monte-Carlo. « C’est une rentrée, peut être un peu plus normale que l’an dernier face à la pandémie, nous nous sommes habitués aux règles. Et cette reprise des cours est excitante, pleine d’énergie et de nouveautés », sourit Luca Masala.

Trois à six heures de danse quotidienn­es

Après les présentati­ons faites hier entre élèves et professeur­s, la barre a été déployée dans la grande salle de répétition pour entamer les cours.

Ce sera le quotidien des élèves qui dansent et s’entraînent trois à six heures par jour. En plus de leurs cours pris aussi au sein de la Casa Mia, siège de l’Académie où ils travaillen­t et vivent toute l’année.

Pour le directeur, cette première journée était aussi celle de la révélation. « C’est un peu d’angoisse car la pandémie m’a contraint à faire des auditions en vidéo pour recruter des jeunes danseurs. Certains, je les découvre pour la première fois en vrai, et il y a toujours un peu d’appréhensi­on pour savoir s’ils sont aussi bons qu’espéré ».

Ce sera le défi à relever pour ces élèves venant du monde entier et enrôlés pour quatre ans dans l’établissem­ent avec à la clé, l’espoir d’un contrat dans une compagnie internatio­nale.

« C’est un métier qui demande une passion folle, aimer la danse d’une passion presque trop forte pour accepter ça », plaide Luca Masala. « Le fait d’être une petite école nous donne la possibilit­é de bien connaître chaque élève. C’est une école très rigide par rapport à la discipline de la danse. Mais pour obtenir un résultat, cette rigidité doit se mélanger à une attention et une affection visà-vis de chaque élève. C’est pour ça que l’école marche bien ». Premier spectacle pour les jeunes élèves en novembre pour Les Imprévus à l’Atelier des Ballets de Monte-Carlo avant de participer aux côtés de leurs aînés en fin d’année au spectacle de Jean-Christophe Maillot, CasseNoise­tte Compagnie au Grimaldi Forum.

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Les jeunes élèves de l’Académie, en provenance du monde entier, ont démarré les cours hier matin.
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(Photos Jean-François Ottonello)

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