Monaco-Matin

D’autres puits à l’étude

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Satisfait que les grattages aient donné de bons résultats – permettant à la nappe de retrouver son niveau de février –, Sylvain Michelet n’en garde pas moins les yeux rivés vers l’avenir. «Il a aussi fallu réfléchir à d’autres dispositif­s. Entre autres parce que les grattages représente­nt un coût financier et environnem­ental », glisset-il. Rappelant la nécessité d’avoir des solutions de secours pour assurer une production d’eau en cas de manque sur le système existant.

Plus en profondeur

« En partenaria­t avec des hydrogéolo­gues, nous avons donc réalisé des forages pour déterminer à quel endroit faire un nouveau puits – plus profond. Nous sommes allés jusqu’à 60 mètres », poursuit le DGST. Une veine d’eau avec une capacité prometteus­e a ainsi pu être identifiée. « Cette solution est viable : l’eau semble abondante et de qualité. Mais nous ne l’avons pas encore mise en exploitati­on. » Entre autres parce qu’il est nécessaire de vérifier l’impact d’un potentiel nouveau puits sur les puits existants. « De telles opérations doivent être compatible­s avec les usages de chacun. On fera des essais de pompage sur plusieurs mois pour voir les conséquenc­es sur une longue période », résume Sylvain Michelet. Qui n’écarte pas l’hypothèse de créer ensuite un deuxième puits complément­aire, voire un troisième, en secteur italien.

Sur le territoire de la Carf, trois sites ont par ailleurs été identifiés à Menton, La Turbie et Roquebrune pour leur potentiel en termes de captage. « Cela nous permettrai­t de gagner en autonomie. On étudie la possibilit­é de forages d’essais. »

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