Vaccin obligatoire pour les soignants dès demain
Les professionnels de santé salariés ou libéraux ne seront plus autorisés à travailler s’ils ne présentent pas la preuve qu’ils ont reçu au moins une dose de vaccin.
Pour faire face à une reprise de l’épidémie de Covid-19 avec le variant Delta, le président de la République avait annoncé, le 12 juillet, l’obligation de vaccination des soignants et autres professionnels en contact avec des personnes vulnérables, sous peine d’être suspendus. Annonce qui a depuis entraîné une large contestation pour tenter de faire plier le gouvernement. En vain. Demain, cette obligation vaccinale entre en vigueur. Dans les Alpes-Maritimes, des milliers de personnes non vaccinées (sauf contre-indication médicale) pourraient ainsi être privées de leur emploi et donc de leur rémunération.
« Les salariés ou agents publics pourront être suspendus, sans rémunération »
Des personnels travaillant dans les établissements et services sanitaires et médico sociaux, mais aussi les professionnels médicaux et paramédicaux qui exercent en libéral ou dans les hôpitaux, cliniques, et, à la marge, Ehpad et maisons de retraite.
Sont aussi concernés les pompiers (une trentaine seraient non vaccinés dans les AlpesMaritimes selon le syndicat autonome SPP-PATS), les ambulanciers, les employés au domicile de certains bénéficiaires de l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) ou de la Prestation de compensation du handicap (PCH). La possibilité de présenter un certificat de rétablissement ou un test de non-contamination (PCR ou antigénique) prend fin. Pendant un mois, jusqu’au 15 octobre, les professionnels soumis à l’obligation vaccinale non complètement vaccinés seront toutefois autorisés à exercer leur activité à condition de justifier de l’administration d’au moins une dose (dans le cadre du schéma vaccinal à plusieurs doses) et de présenter le résultat d’un test de non contamination.
« À défaut d’avoir été vaccinés dans les temps, les salariés ou agents publics pourront être suspendus, sans rémunération. Un licenciement en cas de défaut de vaccination à la Covid n’est cependant pas possible », rappelle l’administration française sur son site Internet.